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Livre : " De la Terre à l’assiette" de Quentin Guillon

Le saviez-vous ? L’autonomie alimentaire des cent plus grandes aires urbaines en France est de ... 2% et les supermarchés ont deux à trois jours de stocks au maximum. Ce que nous pensons comme un acquis, la sécurité alimentaire, est bien plus fragile qu’il n’y paraît, à la merci des aléas climatiques, d’une guerre, d’une pandémie ou d’une simple explosion du prix du pétrole... Quel modèle alimentaire favoriser pour éviter les pénuries alimentaires ?

 

Interview de l’auteur

Pourquoi la question alimentaire est un sujet d’une importance capitale, presque vitale ?

L’autonomie alimentaire des cent plus grandes aires urbaines en France est de 2%. Les supermarchés ont deux à trois jours maximums de stocks. 

Que se passe-t-il en cas, demain, de rupture d’approvisionnement sur la chaîne alimentaire ? Ce que nous pensons comme un acquis, la sécurité alimentaire, est bien plus fragile qu’il n’y paraît. A la merci d’une des aléas climatiques (pénuries d’eau, intenses sécheresses dont on parle déjà depuis cet hiver etc.), d’une guerre, d’une pandémie, d’une simple explosion du prix du pétrole…

Comment mieux nous nourrir ? Quel système collectif construire ? Les réponses existent !

Antoine Chépy et Bianca Muller proposent un modèle alternatif (duplicable partout en France), un lieu nourricier vivant en réponse aux menaces qui planent sur notre système alimentaire perfusé par les « énergies faciles » (comme le dit le spécialiste Stéphane Linou). Leur auberge associative répond à des questions essentielles : Quel est le trajet du bœuf et de la tomate qui est sur ma table ? Comment nourrir un territoire ? Quelles en sont les contours ? Quid de l’exception Marco Polo ? Plus globalement, une question philosophique : à quoi ça sert de manger ? Quel est en le sens et en quoi l’auberge est-elle un carrefour créateur de liens ?  

Pourquoi le récit, plutôt que l’essai ?

Au lieu d’une compilation de chiffres déshumanisés, le récit a ceci de précieux qu’il permet l’identification. Je me suis donc immergé avec Antoine et Bianca ainsi qu'une petite dizaine de producteurs qui travaillent à leurs côtés (Laura ; Beñat ; Marie-Angèle et Jean-Marc ; etc.), afin de comprendre leur cheminement, leurs désirs et leurs doutes ; le sens qu’ils construisent au quotidien et partagés autour de leurs produits.

Le récit opère aussi un dialogue avec le niveau national pour expliquer notre situation actuelle (baisse drastique du nombre d’agriculteurs et paysans ; risque sur la sécurité publique en cas de rupture de la chaîne d’approvisionnement ; « désautonomisation » des territoires qui se sont ultra spécialisés) et les solutions à notre portée afin de reterritorialiser l’alimentation ; la sécurité sociale de l’alimentation, etc. etc.)

 

Pour l'acheter dans une librairie proche de chez vous : 

De la terre à l'assiette - Quentin Guillon - Impacts - Grand format - Librairies indépendantes en Nouvelle-Aquitaine (librairies-nouvelleaquitaine.com)

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