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La fête des petits pois à Cérons : quand la tradition se savoure à cru

Le dimanche 11 mai 2025, la commune de Cérons, en Gironde, célèbrera l’un de ses rendez-vous les plus attendus : la fête des petits pois. Au cœur de la Halle, place du Général de Gaulle, cette manifestation conviviale mettra à l’honneur un légume emblématique de l’histoire locale, dans une ambiance festive ponctuée d’un marché, d’animations et de dégustations inédites.

Un héritage né d’une crise viticole

Après la crise du phylloxéra qui a frappé la France au XIXe siècle, la région de Cérons, comme de nombreuses autres zones viticoles, a été contrainte d’arracher massivement ses vignes décimées par ce petit puceron venu d’Amérique qui détruisait les racines des ceps. Cette catastrophe agricole a bouleversé l’économie locale et laissé d’importantes surfaces de terres arables sans cultures principales.

Face à cette situation, les habitants de Cérons ont cherché des alternatives pour exploiter leurs terres et survivre économiquement. C’est ainsi que la culture du petit pois s’est imposée : ce légume, adapté au terroir local, a permis de valoriser rapidement les parcelles libérées par l’arrachage des vignes. Les petits pois sont devenus une ressource précieuse, à la fois pour la consommation locale et pour l’exportation vers les marchés de Bordeaux, notamment grâce au développement du tramway et du chemin de fer.

La plantation des petits pois après la crise du phylloxéra symbolise donc la capacité d’adaptation et la résilience des agriculteurs de Cérons, qui ont su transformer une période de crise en une opportunité, donnant naissance à une tradition locale aujourd’hui célébrée lors de la fête des petits pois.

Un programme riche et gourmand

La fête débutera dès 10h et se poursuivra jusqu’à 19h. Au programme :

    • Un marché de producteurs et d’artisans avec une trentaine d’exposants : petits pois frais, fleurs, bijoux, miel, décorations, peintures, sacs et savons.
    • Des animations pour petits et grands : manèges, trampoline, jeux en bois, accrobranche, et tout au long de la journée, des spectacles de rue autour du cirque, avec jongleurs, échassiers, magiciens et numéros aériens.
    • À midi, un apéritif offert par le Syndicat des Grands vins de Cérons, suivi d’un repas champêtre à base de petits pois (18 € pour les adultes, 11 € pour les enfants), sans réservation nécessaire.
    • À 15h30, la confrérie des petits pois intronisera de nouveaux membres ayant contribué à l’organisation de la fête. Parmi les personnalités déjà intronisées, le prince Albert de Monaco qui n’hésite pas à rappeler son attachement aux petits pois de Cérons comme récemment sur une chaine TV nationale.

La dégustation des petits pois crus : une expérience à ne pas manquer

Moment fort de la journée, la dégustation de petits pois crus sera proposée sur le marché. Croquants, sucrés et gorgés de fraîcheur, ils offrent une expérience gustative originale et rappellent la simplicité des plaisirs de la terre. C’est l’occasion de (re)découvrir ce légume sous un autre jour, dans une ambiance chaleureuse et festive.

Un rendez-vous ancré dans la vie locale

Depuis plus de trente ans, la fête des petits pois rassemble chaque année plusieurs centaines de convives autour de la Halle de Cérons. L’événement, organisé par l’association Espace culturel garonnais, est devenu un symbole de la résilience et de la convivialité du village. Il perpétue la mémoire d’une époque où le petit pois a sauvé la commune, tout en célébrant la richesse du terroir girondin.

Le 11 mai, Cérons invite donc habitants et visiteurs à partager une journée placée sous le signe de la gourmandise, de la fête et de la tradition.

Renseignements :

Espace culturel garonnais de Cérons

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Téléphone : 06 27 34 96 44

Jean-Baptiste Casenave

La fraise en fête en Nouvelle-Aquitaine : 3 événements gourmands à ne pas manquer

La fraise est un produit phare de la Nouvelle-Aquitaine, avec deux pôles majeurs :le Périgord (Dordogne) et le Lot-et-Garonne, premier département producteur français. Ces territoires allient tradition agricole et reconnaissance officielle grâce à des labels exigeants, fraise IGP Périgord depuis 2004 et Label rouge Fraise du Lot-et-Garonne depuis 2009-2010. Les fêtes de la fraise (Vergt, Beaulieu-sur-Dordogne, Sainte-Bazeille) mettent en lumière ce fruit emblématique, associant savoir-faire ancestral et gastronomie locale. 

1. Vergt (Dordogne) : la Fête de la Fraise en Périgord

Date : 18 mai 2025

  • Capitale historique de la fraise IGP du Périgord, Vergt organise depuis 1992 un événement alliant gourmandise et tradition rurale. La fraise du Périgord avec 8 000 tonnes produites annuellement par 200 producteurs locaux, bénéficie d’une IGP depuis 2004, garantissant un terroir argilo-calcaire spécifique et elle est déclinée en 8 variétés (Gariguette, Darselect, Mara des Bois, Cirafine, Charlotte, Cléry, Donna, Candiss).                                                                                                                                                                Les temps forts :
      • Marché aux fraises 
      • Marché aux fleurs
      • Tarte géante découpée en 16 parts symbolisant les 16 communes du Pays Vernois.
      • Intronisations par la Confrérie de la Fraise.

Informations Fête de la Fraise

Contact : Tél. 05 53 03 45 10 et 05 53 53 10 63

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2. Beaulieu-sur-Dordogne (Corrèze) : la Fête de la Fraise historique

Date :  11 mai 2025

Créé en 1989, cet événement détient deux records Guinness :

  • Tarte géante de 8 m de diamètre.
  • Plus long fraisier du monde (32 m).
  • Marché artisanal.
  • Dégustations de produits dérivés (confitures, sirops).
  • Animations musicales avec bandas et groupes folkloriques.

Visiter Beaulieu-sur-Dordogne

Cette fête donne l’occasion de visiter Beaulieu-sur-Dordogne, charmante commune médiévale située en Corrèze, reconnue comme l'un des Plus Beaux Villages de France. Elle s’est développée autour de l’abbaye bénédictine Saint-Pierre, fondée au IXe siècle, célèbre pour son portail roman exceptionnel et son tympan sculpté du XIIe siècle, véritable joyau de l’art roman. La ville conserve un patrimoine remarquable avec ses ruelles pavées, maisons à colombages, un rempart circulaire et la pittoresque Chapelle des Pénitents au clocher-mur qui se reflète dans les eaux de la Dordogne.

Située sur la rive droite de la Dordogne, Beaulieu offre un cadre naturel paisible, propice aux balades en gabare, ces grandes barques à fond plat qui rappellent l’histoire des bateliers transportant bois et marchandises jusqu’à Libourne. 

Informations :  Fête de la Fraise de Beaulieu.

3. Sainte-Bazeille (Lot-et-Garonne) : Foire à la Fraise, aux Fleurs et au Vin

Date : 11 mai 2025

Sainte-Bazeille fêtera les 40 bougies de la foire de la fraise en 2025. Cet événement populaire rassemble des milliers de visiteurs autour de dégustations, animations et de la fameuse tarte géante confectionnée avec des fraises locales.

Le Lot-et-Garonne produit près de 4 500 tonnes de Gariguette, une fraise précoce, juteuse et au goût sucré-acidulé très aromatique, très appréciée des consommateurs. La saison s’étend d’avril à octobre, avec des variétés complémentaires comme la Charlotte, la Cléry ou la Mara des Bois qui prolongent la récolte.

Programme

  • Tournoi de la Fraise et foire commerciale.
  • Dégustations associant fraises, vins locaux et productions horticoles.
  • Fête foraine et animations familiales.

Informations :  Foire de la fraise

Jean-Baptiste Casenave

Salon de l'Agriculture de Nouvelle-Aquitaine 2025 ; l'IGNA présent

Le Salon de l'Agriculture Nouvelle-Aquitaine 2025, qui se tiendra du 24 au 29 mai au Parc des Expositions de Bordeaux, promet une programmation riche et variée, mettant en valeur la diversité et l'excellence du monde agricole régional. Comme l’an passé, l’Institut du Goût de Nouvelle-Aquitaine sera présent et animera un stand avec ses partenaires habituels.

Les temps forts du salon

1. Aquitanima : Les concours bovins et ovins

  • Le salon accueillera les célèbres concours d'Aquitanima, mettant en compétition les meilleures races bovines régionales comme la Limousine, la Blonde d’Aquitaine et la Bazadaise. Ces concours se dérouleront sur le ring principal, offrant au public une occasion unique de découvrir ces fleurons de l’élevage néo-aquitain.
  • Une journée sera également dédiée aux ovins, avec des démonstrations et des concours mettant en avant les races locales et les produits issus de ces filières, comme l’agneau Label Rouge ou IGP.

2. Le marché des producteurs de Nouvelle-Aquitaine

  • Le marché réunira une sélection des meilleurs artisans et producteurs régionaux. Parmi eux, la Maison Gastellou, élue "coup de cœur 2024", proposera ses produits emblématiques, témoignant du savoir-faire gastronomique local.

3. L’Institut du Goût de Nouvelle-Aquitaine

  • L’Institut tiendra un stand animé avec diverses activités culinaires. Le célèbre chef Greg Holton participera à des démonstrations et ateliers interactifs pour sublimer les produits régionaux tout en partageant ses astuces avec le public.

4. Une expérience immersive pour tous

En plus des compétitions et animations gastronomiques, le salon proposera :

  • Des rencontres avec les éleveurs pour mieux comprendre leur métier.
  • Des dégustations de produits locaux.
  • Des espaces dédiés à l’innovation agricole et à la durabilité.

 SANA 2025 Affiche

Informations pratiques

  • Dates : Du samedi 24 mai au jeudi 29 mai 2025.
  • Lieu : Parc des Expositions de Bordeaux.
  • Horaires : De 10h00 à 19h00 (avec des prolongations jusqu’à 20h00 certains jours).

Ce salon est une véritable fête de l’agriculture régionale, idéale pour les passionnés comme pour les curieux souhaitant découvrir les trésors du terroir néo-aquitain.

 Jean-Baptiste Casenave 

Éditorial de la Présidente : À portée de mains ou proches de nos pieds, les fraises de chez nous

On a chanté le temps des cerises avec le chagrin et la douleur de l’échec sanglant de la Commune de Paris. Le moment est venu de célébrer les fraises de Nouvelle-Aquitaine dont deux départements, le Lot-et-Garonne et la Dordogne, constituent le premier bassin de production avec une récolte de 30000 tonnes, soit près de 40% de la production nationale ! C’est considérable et la fraise est ainsi entrée dans le top 10 des fruits les plus consommés en France. Sans avoir la prétention de distinguer les quelques 600 variétés qui se succèdent du début du printemps jusqu’en automne, contentons-nous de citer la Gariguette printanière, la Charlotte estivale et la Mara des bois parfumée jusqu’en octobre ! Du Lot-et-Garonne à la Dordogne, la culture change de nature : la voilà hors sol, dans le premier, et en plein champ dans le second. Hors sol, cela signifie à portée de mains et de dégustation, à la façon des Hollandais, techniciens hors pair d’une nature qu’ils surent maîtriser depuis le XVIIe siècle. Aussi les futurs fraisiculteurs du hors sol sont-ils allés d’un pays à l’autre, d’un continent à l’autre, jusqu’à sud de l’Amérique du Sud, pour y découvrir des fruits rouges à l’ombre des serres. En Dordogne, la fraise d’indication géographique protégée (IGP) continue de mûrir à proximité du sol, sous la protection de tunnels agricoles qui ont pris la place des forêts d’antan, notamment entre Périgueux, Vergt et Bergerac où, à la fin du XVIe siècle et au siècle suivant, les armées paysannes des « croquants » se sont révoltées contre les privilèges des seigneurs, la dîme du clergé et les impôts du roi. Ils marchaient au rythme et au bruit des tambours, un brin de paille à la boutonnière, sûrs de leur bon droit. Ils furent vaincus et durent rendre les armes. Que le goût délicieux des fraises soit aussi une façon de ne pas les oublier ! Comme la chanson du temps des cerises.

Anne Marie Cocula.

Présidente de l’IGNA

fraises nouvelle aquitaine

Illustration générée par IA

Assemblée générale de l’IGNA : Notre bilan

Le 24 avril se déroulera à l’Hôtel de Région l’assemblée générale de l’Institut du Goût de Nouvelle-Aquitaine. À cette occasion l’association présentera son bilan 2024. Certaines actions vous sont présentées ci-dessous. Une convocation sera adressée prochainement, l’entrée est libre. À cette occasion l'IGNA souhaite accueillir de nouveux membres qui partagent ses valeures et qui contribuer à transmettre l'idée que "Manger est un acte citoyen et culturel".

1 Activités auprès des scolaires

  • Questionnaire pour les lycéens
  • Interventions : 
    • Journée Alimentation durable au Lycée Jean Monnet de Libourne.
    • Intervention auprès d'apprentis en stage au Conseil Régional à Bordeaux sur le thème du "goût dans les territoires".
  • Nouveau projet pour les collégiens et lycéens :
    • Mise en place d'un projet d'animations découverte sur les questions alimentaires, en collaboration avec le Rectorat Nouvelle-Aquitaine, la DRAAF et la Région.
  • Interventions auprès des primaires :
    • Partenariat avec Interbev NA pour la réalisation d'ateliers avec une diététicienne lors du SANA (Salon de l'Agriculture Nouvelle-Aquitaine) à Bordeaux.
    • Échanges avec l'Association Limousine du Goût (ALG) et Interfel Nouvelle-Aquitaine pour développer des actions pédagogiques communes.
    • Interventions auprès des jeunes enfants avec une animatrice-diététicienne pour sensibiliser les jeunes enfants, leurs parents et les professionnels encadrants à la consommation de fruits et légumes locaux et de saison.

  2 Activités grand public en territoires

a - Sentinelles du Goût :

    • Remise de 5 prix "Goût de Cœur" à des producteurs de la région lors d'une cérémonie à l'Hôtel de Région à Bordeaux, le 19 janvier 2024. 5 lauréats de 5 départements ont été honorés. Ce sont Les Huîtres de Margo (33), le boulanger-paysanTerre de Beaulieu (24), Les Maraîchers de l’Aubreçay (17), les truites du domaine du Moulin Authier (87), et la charcuterie basquaise maison Gastellou (64).

b - Conférences & Rencontres « alimentation & paysages & goût »

    • 12 novembre – à Loudun 86, conférence et village jeunesse sur la thématique paysage et alimentation –
    • 28 novembre à Bordeaux 33 / une conférence en visio à destination des salariés de la Région sur les 3 sites.

c - Ateliers grand public sur manifestations

Présence sur des évènements incontournables :

    • Le salon de l’agriculture de Paris aux côtés de l’AANA où l’IGNA a assuré des animations sur le 1er week-end d’ouverture au public
    • Le salon de l’agriculture Nouvelle-Aquitaine sur le stand Région. L’IGNA y a réalisé de nombreux ateliers à destination du public et a fait découvrir ses vidéos cuisine.

Des évènements en octobre, mois du goût par excellence.

L’IGNA a participé à divers événements.

    • L’IGNA avait un stand au salon KLIMA engagé pour une alimentation locale organisé par la Communauté d’Agglomération du Pays Basque à Itxassou 64.
    • L’IGNA a organisé des ateliers à l’occasion du Festival Bon organisé par la Ville de Bordeaux 33.
    • L’IGNA a participé à la semaine du goût à Limoges 87 avec l’Association Limousine du Goût.

d – Concours « photos - images »

    • Action « je visite ce que je mange » - « Agri en scène » en partenariat IGNA avec le Comité Régionale de Tourisme de Nouvelle-Aquitaine, l’Agence d’Alimentation de Nouvelle-Aquitaine et la Chambre Régionale de l’Agriculture (Bienvenue à la Ferme).
    • Action partenariale avec Territoires Nouvelle-Aquitaine. Les expositions seront organisées sur divers sites de Nouvelle-Aquitaine en 2025.

e – Communication

    • 1 newsletter diffusée mensuellement à plus de 4800 consommateurs en région. En 66 articles, 30 actualités et 168 événements ont été publiés.
    • Les réseaux sociaux principaux de l’IGNA – grand public & sans sponsorisation Facebook : 1499 abonnés, Instagram 451 abonnés
    • Des vidéos « geste et recettes » réalisées avec le concours du Chef Greg Holton.
    • Des podcasts sous l’impulsion de Radio CHU avec la présentation d’Alain Mur et animation de Marie Christianne Courtioux présidente de Radio CHU
    • 1 outil pour cibler un public de professionnels : LinkedIn 723 abonnés

3 – Sensibiliser à l'usage des fromages au lait cru

    • Sur le 1er semestre 2024, une session de recherches réalisée par les étudiants de BSA afin de faire émerger une enquête pour récupérer des données chiffrées sur les opérateurs et construire une base de données.
    • 1 intervention à Morcenx dans les Landes pendant un colloque regroupant des praticiens les 10 et 11 octobre 2024. Au nom de l’IGNA et l’antenne régionale de la fondation au lait cru, Fabienne Feutry a présenté le livre blanc sur les bénéfices et risques du lait cru.
    • 1 intervention durant Lurrama le 8 novembre 2024 à Biarritz pour une rencontre entre les crémiers-fromagers et les producteurs.

Jean-Baptiste Casenave

Les Sables du Paradis : Quand la Jeunesse Réinvente la Tradition Agricole du Blayais

Les Sables du Paradis représente bien plus qu'une simple exploitation agricole - c'est l'incarnation d'un renouveau passionnant dans le paysage agricole du Blayais. Menée par une jeune génération d'agriculteurs talentueux et visionnaires, cette entreprise familiale basée à Marcillac en Gironde insuffle une énergie nouvelle à la production d'asperges IGP et à la viticulture locale. L'engagement remarquable d'Angélique Lalande au sein de la confrérie de l'asperge du Blayais et des vins de Tutiac témoigne de cette volonté de perpétuer les traditions tout en les inscrivant dans une dynamique contemporaine et innovante.

Une Nouvelle Génération de Producteurs à la Barre

Au cœur du Blayais, Angélique et Arnaud Lalande incarnent parfaitement cette nouvelle vague d'agriculteurs qui révolutionnent le paysage rural girondin. Ces jeunes exploitants apportent un souffle de fraîcheur et d'innovation dans un secteur traditionnel, tout en préservant l'authenticité qui fait la réputation des produits locaux. Leur double expertise - à la fois comme vignerons passionnés et producteurs d'asperges d'exception - illustre la polyvalence et l'adaptabilité de cette génération montante.

Leur jeunesse se traduit par une approche dynamique de l'agriculture, alliant respect des méthodes ancestrales et ouverture aux techniques modernes. Cette combinaison harmonieuse leur permet de valoriser le terroir du Blayais avec un regard neuf et créatif. Leur enthousiasme communicatif et leur énergie débordante ont rapidement fait des Sables du Paradis un acteur incontournable dans la région, inspirant d'autres jeunes à s'investir dans le secteur agricole.

Un Savoir-Faire d'Excellence pour des Asperges d'Exception

Sables du Paradis aspergesL'exploitation Les Sables du Paradis s'inscrit dans un territoire où la culture de l'asperge est une véritable institution, avec environ 220 hectares partagés entre une trentaine de producteurs. Ce qui distingue les asperges d'Angélique et Arnaud, c'est leur engagement sans compromis envers la qualité. Chaque jour pendant la saison, qui s'étend généralement de mars à juin, les asperges sont cueillies à la main, préservant ainsi toute leur tendreté et leur saveur caractéristique.

Cette attention méticuleuse au détail a été récompensée par l'obtention de l'IGP Asperges du Blayais en 2015, garantissant aux consommateurs un produit authentique aux caractéristiques uniques. Les jeunes producteurs ne se contentent pas de perpétuer une tradition - ils l'enrichissent par leur passion et leur recherche constante d'excellence, confirmant que la relève agricole du Blayais est promise à un brillant avenir.

Proximité et Accessibilité : Une Vision Moderne de la Distribution

Fidèles à leur vision moderne de l'agriculture, Angélique et Arnaud ont développé une stratégie de commercialisation diversifiée qui privilégie la proximité avec les consommateurs. Les gourmets peuvent se procurer leurs asperges directement à l'exploitation sur simple réservation téléphonique, créant ainsi un lien direct entre producteurs et amateurs de produits du terroir.

Leur présence dynamique sur les marchés locaux, annoncée régulièrement sur leur page Facebook, témoigne de leur volonté d'aller à la rencontre des clients et de partager leur passion. Cette approche contemporaine de la vente, complétée par une distribution à l'Épicerie de Plassac, illustre parfaitement comment ces jeunes agriculteurs concilient tradition et modernité, faisant entrer les produits du terroir blayais dans le XXIe siècle.

L'Engagement Exemplaire d'Angélique au Service du Collectif : Renaissance de la Confrérie, un Nouveau Chapitre

L'engagement d'Angélique Lalande dépasse largement le cadre de son exploitation. Animée par un dynamisme exemplaire et un profond attachement à son territoire, cette jeune productrice a été la force motrice derrière la renaissance de la Confrérie de l'asperge du Blayais et des vins de Tutiac au début de l'année 2025. Après une période de mise en sommeil durant la pandémie de Covid-19, la confrérie reprend vie grâce à l'énergie et à la détermination d'Angélique, incarnant parfaitement cette nouvelle génération d'agriculteurs engagés pour leur territoire.

Ce dévouement remarquable au service du collectif illustre la vision d'Angélique : unir les forces vives du terroir pour mieux promouvoir ses richesses. En s'investissant personnellement dans cette mission, elle participe activement à la valorisation de l'héritage agricole du Blayais tout en lui insufflant une énergie nouvelle et contagieuse.

Les Habits d'Apparat : Tradition et Rayonnement

La Confrérie de l'asperge du Blayais et des vins de Tutiac se distingue par ses habits d'apparat traditionnels, véritables ambassadeurs visuels de l'excellence locale. Lors des événements officiels et des cérémonies, ces tenues solennelles et élégantes confèrent une dimension culturelle et patrimoniale forte à la promotion des asperges du Blayais et des vins de Tutiac.

Sous l'impulsion d'Angélique et des autres membres, la confrérie en habit d'apparat participe à de nombreuses manifestations régionales et nationales, apportant un cachet authentique et une visibilité accrue aux produits du territoire. Cette alliance entre tradition vestimentaire et promotion moderne constitue une stratégie efficace pour valoriser le terroir, illustrant la capacité de cette nouvelle génération à réinventer les codes tout en respectant l'héritage culturel.

Un Rayonnement qui dépasse les Frontières Régionales

Les asperges du Blayais, grâce à l'action conjuguée des jeunes producteurs comme Angélique et Arnaud et de structures comme la confrérie ou l'Association des Producteurs d'Asperges du Blayais (APAB), connaissent un rayonnement qui dépasse largement les frontières de la Gironde. Leur présence remarquée lors d'événements majeurs comme le Salon de l'Agriculture à Paris et à Bordeaux témoigne de cette reconnaissance grandissante.

La prochaine Fête de l'Asperge du Blayais, programmée pour les 26 et 27 avril 2025, s'annonce comme un événement incontournable où la jeunesse agricole du territoire pourra démontrer tout son talent et son dynamisme. Cette manifestation sera l'occasion d'apprécier comment la nouvelle génération, tout en s'appuyant sur un héritage précieux, parvient à moderniser l'image des produits traditionnels et à les faire rayonner bien au-delà de leur territoire d'origine.

Un Modèle Inspirant pour l'Agriculture de Demain

L'exploitation des Sables du Paradis, sous la direction énergique d'Angélique et Arnaud Lalande, représente bien plus qu'une simple réussite économique - elle incarne un modèle inspirant pour l'agriculture de demain. Ces jeunes producteurs démontrent quotidiennement qu'il est possible de conjuguer respect des traditions et innovation, attachement au terroir et ouverture au monde.

L'engagement exemplaire d'Angélique au sein de la confrérie illustre parfaitement cette philosophie : mettre son dynamisme au service du collectif pour faire rayonner les richesses d'un territoire. Grâce à cette nouvelle génération d'agriculteurs passionnés, les asperges du Blayais et les vins de Tutiac bénéficient d'un souffle nouveau qui leur assure un avenir prometteur. Les Sables du Paradis n'est pas seulement le nom d'une exploitation - c'est le symbole d'une agriculture vivante, dynamique et résolument tournée vers l'avenir.

Coordonnées :

2240 Route de Montendre Les Souches Marcillac 33860 Val-de-Livenne

Téléphone : 06 18 06 92 95

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Lien : https://www.facebook.com/AspergesSablesParadis

Où trouver leurs produits ?

Marchés

Jeudi : Châteauneuf-sur Charente

Samedi : La Rochefoucauld

Dimanche : Saint Julien l’Escap

Jean-Baptiste Casenave

Éditorial de la Présidente : Bien cuit, pas cuit, moyennement cuit ?

Nous l’avons toutes et tous entendue cette demande parfois impérative formulée dans les boulangeries avant l’achat d’un pain, toutes variétés confondues, en tenant compte d’un net avantage en faveur de la baguette, des plus croustillantes aux plus tendres, des plus colorées par le four jusqu’aux plus pâles, semblables pour certaines à celles que l’on se prépare à enfourner. Souvent, des employés ou employées, moins pressés par la file d’attente des clients, répondent à votre demande en vous présentant deux modèles. À vous de choisir !… Il ne faut surtout pas s’en plaindre puisque leur offre est révélatrice d’une situation d’abondance dans un monde cruel où sévissent dramatiquement pénuries, disettes et obstacles au ravitaillement des ONG.

Editorial pain cui mi cuit moyennement cuit

Illustration générée par IA JBC

Il faut plutôt s’interroger sur la manière dont se sont constitués ces deux courants ou partis qui s’expriment dans les boulangeries : « les bien cuits » et « les pas cuits », avec parfois —en leur centre— « les moyennement cuits ». Est-ce un phénomène de génération ou de dentition ? Est-ce une demande en croissance ou en déclin ? Est-ce la conséquence des migrations de populations des campagnes vers les villes où le pain n’est plus tributaire des aléas des tournées et s’intègre dans les courses quotidiennes ? Est-ce la pratique accrue des sandwichs qui oblige à loger quantité de denrées à l’intérieur de sections de pain coupées sur la longueur et débarrassées de leur mie avant de les « recoller » le mieux possible ? Est-ce une habitude française qui n’a pas son équivalent au-delà des frontières où nos boulangeries se sont multipliées ? Enfin, question essentielle, l’intensité de la cuisson est-elle en capacité de modifier le goût du pain ? À vous de répondre…

Anne Marie Cocula

Présidente de l’IGNA

Éditorial de la Présidente : L’enterrement du plastique des cantines

Enfin une bonne nouvelle extraite d’une actualité désespérante : peu à peu, des communes de notre Région, dont Bordeaux et Mérignac, ont décidé d’enterrer l’usage du plastique dans les cantines scolaires. Cette disparition s’est faite progressivement au profit d’autres contenants et ustensiles avec, pour les plus encombrants et les plus exposés aux cuissons, l’option inox ! Quant aux repas et aux plateaux qui leur sont réservés, ils sont redevenus accueillants au verre avec toutes les précautions qu’il requiert. C’est bel et bien une révolution en cours, déterminante pour la restauration, l’alimentation et le goût ! Même coûteuse, elle s’avère goûteuse et permet de faire le point sur les vaisselles d’antan. Au départ, des pierres creuses et des silex tranchants ont pu accompagner les repas des Néandertaliens, puis des Sapiens. Aux âges du bronze, puis du fer, le métal a pris le dessus aux risques et périls de consommateurs peut-être intoxiqués, peu à peu, au contact d’aliments imprégnés d’étain, accusé beaucoup plus tard d’être responsable du déclin et de la chute de l’Empire Romain. Plus rustiques, à l’ombre de leurs chênes druidiques, les Gaulois ont préféré faire usage du bois, eux qui étaient experts dans l’art de la tonnellerie, substituée aux lourdes amphores chargées d’huile ou de vin. Chemin faisant, la faïence a pris le relais et sa fabrication a fait la réputation d’ateliers qui exportaient très loin des plats, des assiettes, des cruches et des carafes dont les décorations colorées signalaient la provenance. Le beau temps de la porcelaine, fabriquée dans des manufactures, scelle l’épanouissement d’une bourgeoisie éprise de « services », parfois hors de prix, offerts comme présents à de grands personnages ou en cadeaux de mariage. Sans cet engouement vaisselier adapté aux menus et à la succession des plats, point de lave-vaisselle libérateur…
Anne Marie Cocula
Présidente de l'IGNA
 
Plastique des cantines
Illustration générée par IA

Nos assiettes ont du pouvoir de Laurence Dessimoulie

Laurence Dessimoulie est une cuisinière éco-responsable et auteure française, vivant dans le Médoc. Elle se spécialise dans la cuisine utilisant des plantes sauvages comestibles. Elle pratique la cueillette de plantes sauvages depuis une vingtaine d'années.

Sa philosophie culinaire repose sur plusieurs principes :

  • La reconnexion avec le monde du vivant et le retour au bon sens.
  • La promotion de la cueillette comme moyen de redécouvrir des saveurs oubliées.
  • L'utilisation de plantes sauvages comestibles dans la cuisine.
  • La sensibilisation aux vertus médicinales des plantes.

« Nos assiettes ont du pouvoir ! ».

Des mots qui peuvent se lancer comme un cri, parfois joyeux, parfois douloureux. Comment rester insensible devant une assiette où règne la « malbouffe » ? Où suintent tous les dégâts collatéraux pour la santé, pour nos paysages, pour le vivant ? Il existe encore trop souvent une déresponsabilisation incroyable autour de cet acte qui rassemble tous les êtres : se nourrir. La facilité de gestes consuméristes, appauvris de toute compréhension de fabrication, de provenance, reste avilissant, nous prive de la capacité à sentir et ressentir l’essence même des cycles de vie duquel chacun de nous reste en revanche profondément dépendant. Pourtant, quel plaisir savoureux d’être entraîné dans la multiplicité de relations nourricières en réalisant des recettes saines, équilibrées ! Elles nous recentrent au cœur de liens forts avec des paysans, avec des paysages, avec la vie qui anime nos corps et nos pensées. De partout surgissent les appels à la transition pour tenter de faire face aux questions écologiques. Nos assiettes restent un maillon fort dans ces enjeux. Bien sûr, il ne s’agit que d’un maillon, parmi tant d’autres, intrinsèquement enlacés dans le rouage de la vie. Mais sur ce point, nous pouvons saisir quelques leviers qui nous entraînent dans des sillages vertueux pour le vivant. Ce livre souhaite apporter quelques pistes et ne se prétend absolument pas exhaustif dans le domaine. Il s’agit de partager des voies empruntées, éprouvées : celles des semences paysannes, de la cuisine sauvage, d’une cuisine davantage végétale et nourricière, c’est-à-dire riche en nutriments synthétisés par les plantes sur des sols vivants.

Pour une transition nourricière !

Ce livre explore quatre pistes de réflexion concernant notre alimentation, son rapport au territoire, aux enjeux environnementaux et à l’éthique dans plus de 50 recettes.

Nos assiettes ont du pouvoir couvertureSemences paysannes dans l’assiette Une invitation à chercher autour de chez soi des fermes engagées dans la biodiversité.

Du sauvage dans nos assiettes Plantes sauvages, végétaux nourriciers de la forêt, épices sauvages.

Végétaliser son assiette Les végétaux riches en protéines complètes, le choix de végétaux résilients et nutritifs.

La cuisine zéro gâchis Utiliser les restes, les fanes, les épluchures, les peaux d’agrumes, conserver les légumes (lactofermentation, déshydratation) …

Fiche technique

Format : 17 x 22 cm

Pagination : 112 pages

Prix de vente : 17 €

 

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Catherine Dubreil - 05 35 31 21 37 Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Éditorial de la Présidente : Histoire de Tupperware…avant Trump !

En ce début d’année 2025, il ne s’agit pas de vous proposer un déplacement aux États-Unis de Trump ou au Canada dont il rêve absurdement de faire un cinquante et unième État…Non, il s’agit de revenir, sans quitter notre région, à la grande vogue des boîtes Tupperware en Europe, quelques mois après le choc de leur presque faillite due à un nécessaire changement de matière première ! Ces « boîtes alimentaires » que vous avez sûrement connues et sans doute utilisées sont en effet originaires des États-Unis mais leur arrivée en Europe date de 1959, quinze ans après un autre débarquement d’une toute autre ampleur, le 6 juin 1944. À vrai dire, l’empreinte de ces boîtes en plastique, inventées en 1946 par Earl Tupper, fut d’une puissance inégalée pendant des décennies. Elle eut pour messagère une Périgourdine, Christiane Jensen, qui avait convolé avec un Américain dont les parents, dans l’Iowa, étaient représentants de l’entreprise Tupperware. Mieux encore, on sait que la première « réunion Tupperware » eut lieu à Périgueux, le 10 octobre 1959, cours Victor Hugo chez une « hôtesse » qui fut la première de la Vieille Europe à promouvoir dans son salon ou sa salle à manger les premières livraisons par bateau de ces boîtes quasi-miraculeuses, bonnes à entreposer et à superposer dans des frigidaires de plus en plus présents dans les foyers du Vieux Continent. Partie de la Dordogne, l’invasion des Tupperware gagna les départements voisins grâce au recrutement d’une armée pacifique de maîtresses de maison, devenues ambassadrices du plastique américain. Ces boîtes, déformées, séparées de leur couvercle hermétique, rognées par quelque contact avec le feu, leur pire ennemi, ont peu à peu disparu, mais il en reste encore, déballées dans les vide-greniers. Et, surtout, elles restent présentes dans nos souvenirs et gardent un secret laissé à votre appréciation personnelle : étaient-elles ou non de parfaites conservatrices du goût des denrées qu’elles renfermaient jalousement, une fois l’air évacué par un geste devenu familier ?

Anne Marie Cocula

Présidente de l’IGNA

Tupperware editorial fevrier 2025

Illustration générée par IA

L’IGNA vous fait découvrir un acteur investi du Thouarsais !

Dans le cadre de notre partenariat avec le collectif Créativité et Territoires, il nous a permis de découvrir l’Université Citoyenne du Thouarsais, avec qui une rencontre est prévue mi-janvier. Avec cet acteur investi qui a pour but de proposer des thématiques de conférences aux habitants du Thouarsais, des liens sont possibles sur une prochaine rencontre. Alors qui sont-ils ?

 L’Université Citoyenne du Thouarsais : « savoir pour comprendre, comprendre pour agir »

 Citoyen Thouars SallePar suite d’une première expérience réussie de réunion publique en 2008, il a été décidé, par un groupe de Thouarsais, de fonder le 7 janvier 2009, l’Université Citoyenne du Thouarsais.  L’association s’est donnée pour objectifs « l’information et la formation des citoyens », « la diffusion des connaissances utiles pour être pleinement acteurs de la vie publique, au niveau international, national et local ». Elle propose des soirées-rencontres gratuites sur des sujets de société afin d’apporter à tous des clés de compréhension du monde d’aujourd’hui.

En somme, notre cheval de bataille : « Comment faire en sorte que les gens s’intéressent à la vie publique et s’y engagent ? » . En ce sens, des liens étroits avec l’Espace Mendès France de Poitiers, Centre de culture scientifique et force de propositions, contribuent à la démarche

Un conseil d’administration impliqué pour des sujets actuels, locaux comme généraux

Riche de l'engagement des personnes composant le conseil d'administration, l'Université Citoyenne a organisé depuis 2008, des événements réguliers : films-débats, conférences-débats, témoignages, expositions, ateliers, etc.

Le conseil d'administration est aujourd'hui composé de 8 personnes qui se réunissent chaque mois pour construire une programmation, privilégiant le format soirées-conférences. Les idées, qui ne manquent pas, émergent de ce qui interpelle en qualité de citoyen, des expériences et sensibilités de chacun, des observations et lectures, etc... Cette démarche permet de s'intéresser à une grande diversité de thèmes, les plus récents étant la réduction des gaz à effet de serre, réalité et vérité(s), l'implication citoyenne, l'eau potable, la terre crue comme matériau de construction, les océans et la pollution « plastiques ».

Après le COVID, l’association s'est mobilisée pour retrouver un public en s'appuyant principalement sur des préoccupations locales et bénéficiant de l'ouverture d'une  salle de conférence (la Station T, en centre-ville) qui accueille désormais ces temps de rencontres-échanges. 

Les prochaines dates à la Station T à Thouars

L'animation des soirées peut être confiée à des experts du territoire, les initiatives locales ayant toute leur place, comme à un universitaire, en faveur d'un éclairage plus global. L’association affiche son indépendance par rapport aux partis politiques et aux syndicats. Ce positionnement n’empêche pas de les inviter et les échanges doivent permettre un enrichissement sans que cela devienne une tribune quand les sujets sont sensibles.

* Conférence-débat : "Le logement dans le monde d'aujourd'hui" - mardi 14 janvier de 20h30 à 22h30.  Avec le concours de Marie BOUX, directrice de la maison de l'urbanisme et Flavie NEAU, chargée de mission habitat (Communauté de Communes du Thouarsais), de François-Xavier BERTHOD, directeur de l'ADIL 79 (agence départementale d'information sur le logement).

* Conférence-débat : « L’aquaculture, une filière d'avenir ? » - jeudi 13 février   de 20h30 à 22h30. Avec Matthieu GALLARD, ostréiculteur, éleveur, affineur. L'aquaculture représentera plus de la moitié de l'offre globale de poissons d'ici 2032 (55 % selon la FAO/OCDE)

* Conférence-débat : "le CESER" Nouvelle Aquitaine (Conseil économique, social et environnemental régional) - mardi 18 mars de 20h30 à 22h30 avec son président Yves JEAN, témoignera de la place et du rôle de cette instance à côté du Conseil Régional.

* Film documentaire et échanges : « vivre avec ses différences, une chorale qui témoigne » - mardi 8 avril de 20h à 22h30. Film-documentaire de Claude MARCHAIS « Ils sont tombés dans l'Egaye » (chorale l'Egaye constituée majoritairement de personnes en difficultés psychiques, physiques ou sociales, de soignants). La projection du film sera suivie d'un échange avec les choristes présents et leur chef de chœur Anne Koppé. Un mini-concert de la chorale conclura la soirée.

* Conférence-débat : « être citoyen européen » - mardi 13 mai de 20h à 21h30 avec Laurent CAILLAUD et Adeline LABBE, enseignants de la « section européenne » au lycée Jean Moulin de Thouars, qui témoigneront de l'apport d'une telle option auprès des jeunes.

 

* Assemblée générale ordinaire de l'Université Citoyenne du Thouarsais - de 21h30 à 22h30. Venez nous rejoindre !

 « On donne des clés, on ne dit pas ce qu’il faut penser ».

Pour en savoir plus : https://universite-citoyenne-thouars.fr  ou rendez-vous salle Station T, rue Danton, à Thouars (Deux-Sèvres).

Contact :  Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Claire Marquet

Présidente de l’association

Mot de la Présidente : Futurs Noëls au balcon ou sous les orangers

Peut-être vous souvenez-vous de cette chanson qui faisait partie du répertoire de Bourvil et proclamait que l’on ne verrait jamais un oranger sous le ciel irlandais ! On s’en rapproche à grands ou petits pas. Voilà que les orangeraies qui étaient un luxe dans les châteaux et les belles demeures de chez nous s’apprêtent à gagner la terre ferme et à ne plus être sujettes à de lourds transports entre les serres de l’hiver et les terrasses de l’été exposées au soleil et à la vue envieuse de promeneurs tenus à distance ou d’heureux convives venus déguster leurs fruits ou se délecter d’eau de fleur d’oranger. Désormais, en Nouvelle-Aquitaine, on sait que les plants de tabac ont cédé la place à d’autres cultures et que leurs séchoirs de bois, ventilés de courants d’air, disparaissent du paysage ou laissent place à d’autres usages. On a appris que les champs de maïs, gourmands de pompage et d’arrosage, devraient remonter vers le Nord du pays, préservé des séquences trop chaudes et trop arides des étés à venir. C’est ainsi que l’agroclimatologie permet d’envisager qu’en 2050 les cultures de La Rochelle seront semblables à celles de Toulouse aujourd’hui. En somme, l’équivalent d’une dérive de l’Occitanie vers nous et de la Catalogne vers l’Occitanie. À faible échéance de temps, la création de nouvelles filières est devenue nécessité dans notre région : ici, grandiront des plantations d’oliviers, là, des agrumes avec un rôle grandissant des citronniers, ou des grenadiers aux beaux fruits rouges explosifs, à la fois juteux et porteurs de vertus médicinales.

Il n’est donc plus question des Noëls du XIXe siècle avec une ou deux oranges sorties de la hotte et déposées dans les sabots, mais de cultures nouvelles qui, d’ores et déjà, imposent un apprentissage du goût des jeunes générations. L’IGNA s’y emploie avec succès…

Anne Marie Cocula

Présidente de l’IGNA

Université citoyenne du Thouarsais : « savoir pour comprendre, comprendre pour agir »

Université citoyenne du Thouarsais : « savoir pour comprendre, comprendre pour agir »

Pour donner suite à une première expérience réussie de réunion publique en 2008, il a été décidé par un groupe de thouarsais de fonder le 7 janvier 2009, l’Université Citoyenne du Thouarsais.

L’association s’est donnée pour objectifs « l’information et la formation des citoyens », « la diffusion des connaissances utiles pour être pleinement acteurs de la vie publique, au niveau international, national et local ».

L’université citoyenne du Thouarsais propose des soirées-rencontres gratuites sur des sujets de société afin d’apporter à tous des clés de compréhension du monde d’aujourd’hui.

En somme, notre cheval de bataille : « Comment faire en sorte que les gens s’intéressent à la vie publique et s’y engagent ? ». En ce sens, des liens étroits avec l’Espace Mendès France de Poitiers, Centre de culture scientifique et force de propositions, contribuent à la démarche

Un conseil d’administration impliqué pour des sujets actuels, locaux comme généraux

Riche de l'engagement des personnes composant le conseil d'administration, l'Université Citoyenne a organisé depuis 2008, des événements réguliers : films-débats, conférences-débats, témoignages, expositions, ateliers, etc.

Le conseil d'administration est aujourd'hui composé de 8 personnes qui se réunissent chaque mois pour construire une programmation, privilégiant le format soirées-conférences. Les idées, qui ne manquent pas, émergent de ce qui interpelle en qualité de citoyen, des expériences et sensibilités de chacun, des observations et lectures, etc... Cette démarche permet de s'intéresser à une grande diversité de thèmes, les plus récents étant la réduction des gaz à effet de serre, réalité et vérité(s), l'implication citoyenne, l'eau potable, la terre crue comme matériau de construction, les océans et la pollution « plastiques ».

Après le COVID, l’association s'est mobilisée pour retrouver un public en s'appuyant principalement sur des préoccupations locales et a soutenu l'ouverture d’une salle de conférence (la Station T, en centre-ville) qui accueille désormais ces temps de rencontres-échanges. 

Les prochaines dates à la Station T à Thouars

L'animation des soirées peut être confiée à des experts du territoire, les initiatives locales ayant toute leur place, comme à un universitaire, en faveur d'un éclairage plus global. L’association affiche son indépendance par rapport aux partis politiques et aux syndicats. Ce positionnement n’empêche pas de les inviter et les échanges doivent permettre un enrichissement sans que cela devienne une tribune quand les sujets sont sensibles.

* Conférence-débat : "Le logement dans le monde d'aujourd'hui" - mardi 14 janvier de 20h30 à 22h30.  Avec le concours de Marie BOUX, directrice de la maison de l'urbanisme et Flavie NEAU, chargée de mission habitat (Communauté de Communes du Thouarsais),  de François-Xavier BERTHOD, directeur de l'ADIL 79 (agence départementale d'information sur le logement).

* Conférence-débat : « L’aquaculture, une filière d'avenir ? » - jeudi 13  février   de 20h30 à 22h30. Avec Matthieu GALLARD, ostréiculteur, éleveur, affineur. L'aquaculture représentera plus de la moitié de l'offre globale de poissons d'ici 2032 (55 % selon la FAO/OCDE)

* Conférence-débat : "le CESER" Nouvelle Aquitaine (Conseil économique, social et environnemental régional) - mardi 18 mars de 20h30 à 22h30 avec son président Yves JEAN, témoignera de la place et du rôle de cette instance consultative, 3ème après le Sénat et l'Assemblée Nationale.

* Film documentaire et échanges : « vivre avec ses différences, une chorale qui témoigne » - mardi 8 avril de 20h à 22h30. Film-documentaire de Claude MARCHAIS « Ils sont tombés dans l'Egaye » (chorale l'Egaye constituée majoritairement de personnes en difficultés psychiques, physiques ou sociales, de soignants). La projection du film sera suivie d'un échange avec les choristes présents et leur chef de chœur Anne Koppé. Un mini-concert de la chorale conclura la soirée.

* Conférence-débat : « être citoyen européen » - mardi 13 mai de 20h à 21h30 avec Laurent CAILLAUD et Adeline LABBE, enseignants de la « section européenne » au lycée Jean Moulin de Thouars, qui témoigneront de l'apport d'une telle option auprès des jeunes.

 

* Assemblée générale ordinaire de l'Université Citoyenne du Thouarsais - de 21h30 à 22h30. Venez nous rejoindre !

 

« On donne des clés, on ne dit pas ce qu’il faut penser ».

Pour en savoir plus :  https://universite-citoyenne-thouars.fr  ou rendez-vous salle Station T, rue Danton, à Thouars (Deux-Sèvres).

Contact :  Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Claire Marquis

Conférence : Alimentation et Paysages en Nouvelle-Aquitaine

L'Institut du Goût de Nouvelle-Aquitaine s'est fait une spécialité de la thématique "Alimentation et Paysages en Nouvelle-Aquitaine". Son ADN est de soutenir que chaque paysage soit le fruit du travail ou de l'entretien d'une agricultrice, d'un agriculteur. Ainsi nous défendons que chaque consommateur dans son acte d'achat a un impact sur notre environnement, notre agriculture et notre santé.

Pour aller dans ce sens, l'IGNA a organisé une première conférence à Loudun en novembre qui a été suivie d'une deuxième, le 28 novembre dernier en visio en partenariat avec la Région Nouvelle-Aquitaine. Elle s'est adressée à plus de 80 salariés du Conseil Région des 3 sites : Limoges, Poitiers et Bordeaux.

Conference IGNA Region 28.11.2024

Après une introduction de la personne en charge de ce format : Stéphanie, Laurent Le Chevallier a introduit l'intervention en rappelant l'importance de conserver la typicité et la variété des paysages nourriciers de notre région. Pour cette 2e conférence, l'IGNA avait invité Raphael Schirmer, enseignant-chercheur en géographie, spécialiste du vin et de l'alimentation, Responsable du Master ADRET (Alimentation Durable et Résilience Territoriale) à l’Université Bordeaux Montaigne. Il a partagé ses travaux et perspectives sur les liens entre alimentation, territoires et durabilité, avec des focus illustrés sur la richesse des paysages de Nouvelle-Aquitaine.

 Pour découvrir cette conférence, nous vous invitons à visionner la vidéo suivante : Alimentation et paysages en Nouvelle-Aquitaine.

Isabelle Péroche