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Mot de la Présidente : Petits plats maison aux antipodes…

D’ordinaire c’étaient de grandes cartes qui s’étalaient sur les tables des bâtiments mis à la disposition des concurrents en partance avec leurs voiliers pour de longues courses sur les océans du globe. Désormais, elles ont cédé la place aux satellites qui les accompagnent depuis le ciel et aux écrans qui ont pris possession de leurs habitacles. Quant à la nourriture prévue pour quelques 80 jours, voire plus, elle s’est métamorphosée en sachets qui ont, justement, pris la place des cartes, à bord et en mer. C’est ainsi que l’un des concurrents qui a largement fait ses preuves et fignolé sa préparation avec des spécialistes sur tous les terrains de sa navigation en solitaire, d’un hémisphère à l’autre, du 45e degré de latitude jusqu’aux icebergs qui se détachent de l’Antarctique. Pour lui, à bord de son bateau, sont entreposés 160 kilos de nourriture, savamment orchestrés en calories au gré des latitudes : 4000 calories par jour en climat tempéré, près de 5000 pour les zones froides et 3500 pour les zones intertropicales. C’est évident, il est désormais interdit de faire confiance au hasard tant les risques assumés obligent à multiplier les précautions avant le départ. C’est ainsi que sur la table du skipper, tels des guides de voyages ou des dépliants touristiques, voisinent des sachets peu encombrants de nourriture lyophilisée, de plats stérilisés ou déshydratés, le tout avec quantité de boissons capables de répondre aux aspirations du moment et aux variations du goût : thé, café, tisanes ! Mais le plaisir de la dégustation n’a pas dit son dernier mot et l’appétit est sollicité pour des plats agréables à manger, élaborés en fonction des goûts des marins et prévus aux grands moments qui rythment leur course en solitaire : le soir de Noël, le 31 décembre et le 1er janvier en font partie comme les dates d’anniversaire. Le tout avec un absent de marque dont nous sommes devenus esclaves : celui du réfrigérateur ! Bon vent…

Anne Marie Cocula

Présidente de l'IGNA

Petits plats maison aux antipodes

Première rencontre des producteurs de produits au lait cru et des crémiers-fromagers de Nouvelle-Aquitaine

A l’occasion du salon Lurrama dont le thème portait sur « vivre et se nourrir de l’agriculture paysanne », la fondation Lait Cru et l’Institut du goût de Nouvelle Aquitaine, en partenariat avec la fédération des crémiers fromagers de Nouvelle Aquitaine, ont organisé la première rencontre régionale des producteurs de produits au lait cru et des crémiers fromagers le vendredi 8 novembre.

Son but ? Faciliter le lien entre producteurs de produits au lait cru (fromages, beurres) et crémiers fromagers afin de faciliter l’interconnaissance et encourager les échanges.

Les échanges ont été riches. Elle a permis de discuter des atouts de cette filière au lait cru, des difficultés et les besoins de ces acteurs. Parmi la trentaine de participants, les points de vue ou les situations de chacun ont été présentés, selon les productions, selon le contexte, selon le territoire de Nouvelle Aquitaine. Le point commun, malgré les spécificités, reste la volonté à la fois es producteurs et des crémiers fromagers de continuer à valoriser le lait cru, signature incontournable et non délocalisable des territoires.

Parmi les besoins des uns et des autres, la nécessité d’avoir des outils de communication basés sur des faits scientifiques qui leur permettent d’avoir des arguments pour valoriser leurs produits et faire contrepoids face aux affirmations et parfois aux injonctions qui poussent vers une non-consommation de produits au lait cru. Il n’a pas été question, d’occulter les problèmes sanitaires qui surviennent dans cette filière mais plutôt de mettre en avant les bénéfices de la consommation de produits au lait cru.

Lurrama 2024 Arnaud Sperat CzarA ce propos, Arnaud Sperat-Czar, le président de la Fondation Lait Cru au niveau national a présenté les principaux résultats du Livre Blanc « Risques et Bénéfices » des fromages au lait cru, paru et exposé à l’académie de médecine à Paris en Octobre dernier. L’impact économique de la filière lait cru a aussi été abordé, notamment au travers d’une des actions mises en place par la fondation lait cru Nouvelle Aquitaine à travers la constitution d’un observatoire des acteurs et de la production de fromages au lait cru. Cela a permis de mettre en évidence la difficulté de recueillir des données spécifiquement liées à la production de produits au lait cru sur les territoires. L’aspect culturel et patrimonial de cette production a aussi été rappelé par Jean Baptiste Casenave, vice-président de l’Institut du goût de Nouvelle Aquitaine, en mettant en avant aussi tout leur intérêt dans la préservation des paysages. Jean Michel Barreix, producteur fermier d’Ossau-Iraty, en a profité pour rappeler l’importance de cette production dans le maintien des bergers en montagne pour que celle-ci reste vivante et accessible.

Cette première rencontre se voulait une première étape du travail à mener par la fondation lait cru Nouvelle Aquitaine. Elle continuera avec d’autres actions en 2025 dont une, acter en séance, par une mise en commun de la base de données actuelles des producteurs de produits au lait cru et celle des crémiers fromagers.

Fabienne Feutry

Radio CHU Bordeaux : Histoire des Huitres

Radio CHU a réalisé, en partenariat avec l’IGNA un podcast sur l’univers des huîtres, mettant en lumière leur diversité et leur rôle de révélateurs des terroirs marins. Si l'abeille est une sentinelle de l'environnement, l'huître comme la moule est une sentinelle de notre environnement littoral.  Comme le vin, les huîtres reflètent les spécificités de leur environnement, notamment leur salinité, leur pH et les micro-organismes présents. Les variétés d’huîtres en Nouvelle-Aquitaine, comme celles de Marennes-Oléron et d’Arcachon, présentent des différences marquées en goût et en texture, influencées par leurs lieux de culture (fonds vaseux, claires salées, ou pleine mer).

Radio CHU IGNA Logo

Historique :
Les huîtres ont été consommées depuis la Préhistoire. Les Romains étaient de grands amateurs, et l'exploitation de l'huître plate Ostrea edulis remonte loin. L’arrivée des huîtres portugaises (Crassostrea angulata) et japonaises (Crassostrea gigas) a été dictée par des épizooties successives, chaque variété ayant ses propres caractéristiques biologiques (ovipares ou vivipares).

Culinaire :
Les huîtres se consomment crues, mais aussi chaudes, par exemple garnies de fromage blanc aromatisé et de piment d’Espelette, puis passées au four pour une préparation simple et raffinée.

En somme, l’huître est un trésor gastronomique lié à la fois à son terroir et à des pratiques ostréicoles minutieuses.

https://creators.spotify.com/pod/show/radio-chu/episodes/Linstitut-du-Got-Nouvelle-Aquitaine---Les-hutres-e2lusgu

Jean-Baptiste Casenave

Mot de la Présidente : Les saveurs du Palais

Danièle Mazet-Delpeuch (1942-2024) vient de nous quitter et je suis sûre que vous la connaissez, du moins de renommée, après l’avoir découverte au cinéma sous les traits de l’actrice Catherine Frot dans un film intitulé « Les Saveurs du Palais », inspiré par ses Carnets de cuisine. Rétrospectivement, elle était enchantée du tournage et surtout des voyages occasionnés par le succès du film, notamment au Japon qui fut pour elle un rendez-vous culinaire, à la fois passionnant et familier puisqu’il la rapprochait du Périgord et des Périgourdines de son enfance ! Mais, entre temps, que de chemins empruntés ou plutôt que d’avenues parcourues pour devenir la cuisinière de François Mitterrand à l’Élysée, puis de candidater avec succès au poste de cantinière d’un groupe de scientifiques en mission dans l’Antarctique ! Pour elle, c’était presque naturel : le Président, las des plats sophistiqués, avait souhaité retrouver le goût familier d’une cuisine familiale et les exilés volontaires des antipodes s’étaient régalés de mets mijotés dont la saveur faisait oublier les températures des terres gelées qu’ils exploraient. Elle aussi, sa vie durant, s’était lancée dans des explorations faites de contraintes et de passion : contraintes d’une enfance difficile dans la ferme familiale de « La Borderie » en Périgord et d’une vie de femme dotée de quatre enfants en quatre ans et demi ! Sa passion prend naissance et devient envahissante dans les années 1970-1975 avec la mise en place et le succès des « week-ends foie gras » en compagnie de truffes et de confits qui l’ouvrent aux consommateurs du monde, avec un art consommé de la dégustation et de la communication. Puis, c’est la prise de risque avec quelques mots d’anglais pour bagage : la voilà partie aux États-Unis pour y donner des cours et des leçons de cuisine. Mission accomplie à l’aide d’un carnet d’adresses bien rempli et le soutien de collègues admiratifs : à son retour du Nouveau Monde, c’est Joël Robuchon qui la recommande au Président.

Danièle Mazet Delpeuch

© Crédit Photos Edition Ruisseau

Merci, Danièle, pour cette rencontre inoubliable !

Anne Marie Cocula.

Présidente de l'IGNA

L’association Territoires Nouvelle Aquitaine Concours photos 2024

L’association Territoires Nouvelle Aquitaine organise chaque année, depuis 2021, du 1er juillet au 30 septembre, le Concours photos, « Ma Région en Images »,  ouvert à tous, pour valoriser notre patrimoine Néo-Aquitain.

L’objectif principal est de permettre aux Néo-Aquitains de découvrir la plus grande région de France, la leur !

Le nombre de participants, en constante progression depuis 2021, est en 2024 de 881 pour 5670 photos.

Les douze gagnants (soit un par département) reçoivent des livres sur le patrimoine et la culture de notre région.

3 grands gagnants, choisis parmi les 12, reçoivent un panier gourmand de produits locaux de notre région qui mettent en avant notre richesse culinaire.

Pour valoriser les photos des participants depuis 2021, nous allons organiser, à partir de 2025, des expositions dans les villes qui le souhaitent.

Territoires Nouvelle Aquitaine Affiche concours

© Crédit photo TNA

Une exposition est déjà programmée dans le Lot-et-Garonne, en collaboration avec la Mairie de Miramont-de-Guyenne, du 7 au 18 avril 2025.

D’autres sont en cours d’élaboration avec nos partenaires, dont l’Institut du Goût de Nouvelle-Aquitaine pour 2025 et 2026.

Vous pouvez visualiser les photos gagnantes 2024 via le lien ci-dessous :

https://drive.google.com/drive/folders/1Jg3JzxT1yKdIVqoYkyDQmaFBO4Qg2uLN?usp=drive_link  

Nous avons besoin de nouveaux adhérents dans les territoires, pour amplifier nos actions, alors n’hésitez pas à nous rejoindre.

 Association Territoires Nouvelle-Aquitaine

23 avenue Georges Clemenceau APPT B210

33150 CENON

 

Tel :06 26 66 20 07

 

Mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Site Internet : https://territoiresnouvelleaquitaine.fr/

Facebook : https://www.facebook.com/ASSOCIATIONTNA 

Twitter : https://twitter.com/TerritoiresNou

Les Fleurs d’Ail Marinées de Thibaut Mathé

Thibaut Mathé, jeune agriculteur passionné de la région de Niort (Saint-Liguaire), a su séduire les palais des gourmets avec un produit original et rare en France : les fleurs d’ail marinées. Ce condiment, populaire au Québec, a trouvé un nouveau public dans l'Hexagone, notamment grâce à son savoir-faire artisanal et à son goût unique.

L’histoire commence en 2009, lors d’un voyage de Thibaut au Québec, où il découvre par hasard la fleur d’ail, un produit alors peu connu en France. Il est immédiatement séduit par sa saveur douce et raffinée, bien différente de l’ail commun, souvent trop fort pour certains palais. Inspiré, il décide de ramener cette idée dans sa région natale et de tenter l’expérience. Dans le jardin familial, au cœur du Marais Poitevin, il commence à cultiver la fleur d’ail.

La fleur d’ail est une tige tendre, récoltée au printemps, juste avant la floraison de la plante. Pour obtenir un produit de qualité, Thibaut procède à une sélection minutieuse : il ne garde que les tiges les plus tendres, qu'il hache finement avant de les mariner dans de l'huile de tournesol et une pointe de sel. Ce processus artisanal permet de conserver toute la subtilité de la saveur de la fleur d'ail, qui est à la fois douce, légèrement piquante, et d'une grande finesse.

Le succès ne tarde pas à venir. Ce produit, à la fois surprenant et polyvalent, se déguste avec une grande variété de plats : du fromage frais aux salades vertes, en passant par l’avocat, la tomate, les pâtes grillées, ou encore des poissons et même des anchois. Sa saveur intense, mais facilement digestible, plaît à un large public, et c'est ainsi que la fleur d'ail marinée de Thibaut s’installe peu à peu sur les étals des marchés et dans les épiceries fines locales, notamment à Niort, Saint-Maixent et Poitiers.

Une reconnaissance bien méritée : Le Coq d'Or 2019

En 2019, la reconnaissance de son travail arrive sous la forme d’un prestigieux prix gastronomique : le Coq d'Or décerné par le Guide des Gourmands. Ce prix, qui récompense les meilleurs produits du terroir, souligne l’authenticité et la qualité exceptionnelle des fleurs d’ail marinées de Thibaut Mathé. Cette distinction permet de propulser son produit à un nouveau niveau de notoriété.

« Quand on y a goûté, on ne peut plus s’en passer », telle est la réaction commune des clients. La fleur d’ail marinée a su séduire de nombreux gourmets grâce à sa polyvalence en cuisine et à sa capacité à sublimer les plats les plus simples comme les plus raffinés. Que ce soit avec des produits frais comme du fromage ou des légumes, ou des plats plus élaborés, elle trouve toujours sa place.

Malgré des difficultés climatiques en 2019, où Thibaut a perdu une grande partie de sa récolte, la qualité du produit n’a jamais faibli. La rareté de cette fleur d’ail et le travail minutieux qu’elle demande en font un produit recherché, souvent en rupture de stock à la fin du printemps.

Aujourd’hui, Thibaut Mathé continue de développer son activité, tout en gardant l’esprit artisanal qui fait le succès de ses fleurs d’ail. Les clients peuvent se procurer ses produits dans le réseau plaisir fermier, du mardi au samedi, ou encore par expédition sur commande.

Un petit plaisir à découvrir

Thibault Mathe Fleurs dailPour les amateurs de nouvelles expériences culinaires, les fleurs d’ail de Thibaut Mathé sont un véritable coup de cœur. Vendues en pots de 90 grammes au prix de 5,50 €, elles offrent une façon simple et savoureuse d’agrémenter une multitude de plats. Que vous soyez un fin gourmet ou un amateur de produits du terroir, ce condiment exceptionnel mérite d’être découvert. Et si vous n'avez pas encore eu la chance de goûter à cette délicatesse, n’attendez plus : une fois essayée, elle ne quitte plus la cuisine !

 

 

 

Plus d'informations : https://la-regalade-niort.com/

 

Isabelle Peroche

16èmes Portes Ouvertes de la Vallée des Aldudes

Tous les deux ans, la Vallée des Aldudes ouvre ses portes durant un week-ed. Les 12 et 13 octobre, découvrez ou redécouvrez les trois villages de la Vallée ! 

Au programme : comice agricole, animations, conférences, expositions artisanales, inaugurations, Concours Général Agricole, repas animés...

Les Portes Ouvertes de la Vallée...chez Pierre Oteiza

Samedi et dimanche, venez passer un moment convivial chez Pierre Oteiza et dégustez le Jambon de Kintoa AOP, Jambon de la Vallée des Aldudes, les salaisons artisanales...lors des repas ! Réservations au 05 59 37 56 11

Aussi, vente de talos (galettes traditionnelles de maïs et de blé) en continu, tous les jours ! A déguster avec une bière, un Txakoli ou un jus de pomme. 

 

Nouveauté : espace-découverte du savoir-faire du séchoir collectif des Aldudes. Visite pédagogique en accès libre. 

Renseignements :  Portes ouvertes des Aldudes  

Le Mot de la Présidente : Les quatre saisons du goût !

Nul n’échappe au cycle des saisons. Il est tellement suggestif qu’il a été célébré en musique, en poésie, en peinture, en sculpture et même en architecture, si l’on fait référence au théâtre des Quatre Saisons à l’orée du parc de Mandavit, dans la commune de Gradignan. Et comment ne pas se souvenir du peintre italien, Arcimboldo, qui s’amusait à composer des portraits composés de fleurs, de légumes, de fruits, de poissons et de crustacés astucieusement assemblés et imbriqués sur ses toiles. En cuisine, ce cycle des quatre saisons devient impératif en réponse aux contraintes et caprices du climat : c’est lui qui octroie aux « belles saisons » du printemps et de l’été le privilège des récoltes et qui condamne la « mauvaise saison » d’hiver au passage d’intempéries de toutes sortes, laissant à l’automne le bénéfice du doute en fonction de la quantité des champignons récoltés et vendus sur les marchés. De génération en génération, cette saisonnalité des denrées a accoutumé notre goût. Elle lui a appris à ne pas se tromper et à ne plus faire de fausses notes quitte même à se repentir des attraits d’un appétit à contre temps ou contre saison : on se souvient d’un maire de Bordeaux bien décidé de ne plus acheter des cerises en hiver et pas seulement pour la dépense énergétique de longs trajets en avion. De circuits courts en circuits courts, de mieux en mieux organisés, nous progressons vers un avenir qui se réconcilie avec le passé lorsque les fruits bien mûrs étaient à portée de main…délicieux et juteux.

Anne Marie Cocula

Présidente de l'IGNA

La Limousine de Fabrice Varieras

A l’heure où la région Limousin s’est dissoute dans la vaste Nouvelle Aquitaine, la vache de race Limousine reste sans doute le totem identitaire qui incarne le plus fidèlement l’ancienne région historique et sa culture. D’ailleurs pour ses habitants, elle demeure surement la meilleure ambassadrice de cette terre d’élevage et une figure d’attachement au territoire et au monde agricole.

A travers des photographies et des textes empreints de sensibilité, Fabrice Varieras souligne ici la place essentielle qu’occupent ces bêtes à cornes dans le paysage rural et l’économie locale comme dans la vie des hommes. Celle des éleveurs bien sûr qui, depuis des années, ont contribué à faire de la Limousine l’une des meilleures races à viande aujourd’hui implantée dans le monde entier. Mais aussi celle des cuisiniers et des gastronomes qui célèbrent et apprécient les qualités gustatives et organoleptiques d’une viande d’excellence.

            Infatigable, l’artiste arpente le territoire pour photographier ces vaches dans leur environnement, au cœur d’une nature triomphante et de paysages typiques. Aux clichés en couleurs qui mettent en valeur cette couleur unique et singulière propre d’une robe rousse succèdent des images en noir et blanc qui soulignent l’esthétique de leurs silhouettes massives et dressent un inventaire intime des postures et de leur anatomie bovine.

Limousine Paysage

©Crédit photo F Varieras

Titre provisoire : La Limousine, une sacrée vache

Ça y est, il est là ! Après un retard lié à la soudaine activité d’imprimeurs soumis à des impératifs électoraux, La Limousine est désormais dans toutes les bonnes librairies ?

J’associe des clichés couleurs à des images en noir et blanc qui soulignent l’esthétique de leur robe rousse et dressent un inventaire intime de leurs silhouettes des postures et de leur anatomie bovine.

Et tout simplement le livre est une ode aux vaches Limousines, à leur beauté et à leur place dans nos vies et dans nos imaginaires.

Livre

Livre Limousine CouverturePrix 29,90 €

EAN13 : 9791035323561

Éditeur : Geste

Date de publication : 18 juillet 2024

Collection : NATURE - FAUNE/

Nombre de pages : 256

Dimensions : 30 x 21 x 0,4 cm

Pour commander : https://www.librairiesindependantes.com/product/9791035323561/

Fabrice Varieras

Éditorial de la Présidente : Marchés nocturnes au service du goût !

En juillet et août, mois vacanciers, voilà ces marchés nocturnes redevenus des lieux de rendez-vous de plus en plus fréquentés ! Ils ont l’avantage d’éviter toute concurrence avec les horaires de la plage, les départs en randonnée et même les retours de balade ! Au contraire, ils assurent à leurs acheteurs des moments de repos faits d’apéritifs festifs et de repas conviviaux, partagés entre amis ou avec de sympathiques inconnus, sur des tables de jardin ou des tréteaux de plein air. Mis en place à l’initiative des municipalités ou des producteurs de pays, ils bénéficient d’une nouveauté qui doit tout aux progrès contemporains. Autrefois, même au temps des allumeurs de réverbère, il était interdit de travailler après le coucher du soleil pour éviter tout manquement, toute imperfection dans la fabrication et la présentation des denrées ou des objets destinés à la vente. Aujourd’hui, toutes les déambulations des visiteurs profitent des bienfaits de la fée électricité, de ses éclairages et de sa rapidité à cuisiner des mets, depuis les escargots jusqu’aux crêpes en passant par les brochettes. Mieux encore, leurs senteurs profitent de la tombée de la nuit et d’une moindre pesanteur de la chaleur diurne. Les fruits et légumes y gagnent en fraîcheur et conservation. Et leurs producteurs prennent davantage de temps pour répondre aux questions de leurs clients ou les informer de leurs métiers. Autant de convivialité qui incite à prêter attention au goût, à le favoriser et même à l’exalter !

Grignols marche gourmand

Marché gourmand de Grignols © Photo JBC

Anne Marie Cocula

Présidente de l’IGNA

Radio CHU Bordeaux : À la Découverte des Races Locales Porcines

Radio CHU Bordeaux continue d'innover avec des podcasts captivants, mettant en lumière des sujets variés et enrichissants. Dans son dernier numéro, l'émission se penche sur deux races locales porcines de Nouvelle-Aquitaine : le porc cul noir du Limousin et le porc basque. Alain Mur, l'expert invité, partage des informations fascinantes sur ces races et leur importance dans le patrimoine régional.

Le Porc Cul Noir du Limousin : Un Sauvetage Réussi

Le porc cul noir du Limousin est une race qui a failli disparaître, mais grâce aux efforts des éleveurs locaux et des associations de sauvegarde, il a pu être préservé. Ce porc se distingue par sa rusticité et son adaptation aux conditions climatiques et géographiques de la région.

L'Écusson Noir : Un Gage de Qualité

Ecusson Noir LogoAujourd'hui, le porc cul noir du Limousin est commercialisé sous l'appellation Écusson Noir. Ce label garantit non seulement l'origine du produit mais aussi sa qualité supérieure. La viande de porc cul noir est particulièrement appréciée pour sa saveur intense et sa texture fondante, résultat d'une alimentation naturelle et d'un élevage en plein air.

 

Le Porc Basque : AOP Kintoa

L'autre vedette de ce podcast est le porc basque, également connu sous le nom de Kintoa. Cette race ancienne, typique du Pays Basque, bénéficie du signe d'identification de qualité d'origine AOP (Appellation d'Origine Protégée) Kintoa, reconnaissant ainsi la spécificité et l'excellence de ce produit.

Un Produit de Terroir Exceptionnel

Kintoa AOPLe porc basque est élevé dans les montagnes basques et béarnaises, où il se nourrit de glands, de châtaignes et de ce que la nature lui offre. Les randonneurs peuvent le croiser dans les sous-bois, où il évolue en liberté. Ce mode d'élevage respectueux de l'environnement et du bien-être animal permet aux porcs Kintoa de développer une viande au goût unique et raffiné. L'AOP Kintoa assure aux consommateurs une traçabilité rigoureuse et un savoir-faire ancestral préservé, garantissant ainsi l'excellence de ce produit de terroir. Pour découvrir et visiter l’élevage des porcs dans la vallée des Aldudes, allez chez notre partenaire Pierre Oteiza.

 

Ce podcast de Radio CHU Bordeaux est une véritable plongée dans le patrimoine gastronomique de la Nouvelle-Aquitaine. En mettant en lumière le porc cul noir du Limousin et le porc basque, Alain Mur nous rappelle l'importance de préserver et de valoriser ces races locales, véritables trésors de nos régions. Un rendez-vous à ne pas manquer pour tous les amoureux de la bonne chair et de la culture locale !

Pour écouter le podcast : ICI

Jean-Baptiste Casenave

17ème CONFITURIADES de Beaupuy, le 17 et 18 août prochain en Lot-Et-Garonne

Organisées par une association dynamique présidée par Francis Martin et soutenue par des bénévoles, les Confituriades animent le territoire toute l'année avec divers événements culturels et gastronomiques. Parmi les activités, on trouve des marchés locaux, des représentations théâtrales, et bien sûr, la grande fête de la confiture.

L’évènement phare de l’association se déroulera les 17-18 août…

Les Confituriades de Beaupuy célèbrent chaque année la confiture et les traditions culinaires de Val de Garonne. Depuis 2008, chaque mois d'août, Beaupuy devient la capitale de la confiture pendant 2 journées festives, attirant près de 5 000 visiteurs.

Les Confituriades proposent une programmation variée et interactive. Les visiteurs peuvent rencontrer de nombreux producteurs sur le marché gourmand, assister à des démonstrations de maîtres confituriers, participer à des ateliers pour apprendre à faire leurs propres confitures.

Emmanuelle Algrain, connue pour sa participation à Masterchef, anime régulièrement des ateliers de cuisine pour enfants et adultes, permettant à chacun de découvrir les secrets de la préparation de délicieuses confitures maison.

En plus des ateliers culinaires, les Confituriades offrent notamment des spectacles folk-rock avec en clou du spectacle cette année : le boys’ band les clefs dans les bottes, Tribute of Francis Cabrel, A l’est à l’ouest ou encore Les gavroches. L'événement se conclura par un conte pyrotechnique.

Pour en savoir plus sur le programme : www.confituriades-beaupuy47.com

Le championnat mondial de Confitures

Confituriades 2024 AfficheChaque année, durant cet évènement, a lieu le championnat du monde réunissant en général 86 participants provenant de 17 pays, 4 continents soit 172 confitures dégustées.

Le concours prévoit 2 catégories , traditionnelle (fraise) et insolite (pêche et abricot).

Le dimanche matin à la suite de la dégustation officielle du samedi, sera organisé un petit déjeuner offert, mettant en vedette les confitures championnes du monde, et se poursuivront par des balades dans les coteaux de Beaupuy, permettant aux visiteurs de découvrir les paysages magnifiques de la région.
Les résultats seront en ligne sur le site de l’association dès le dimanche.

En résumé, Les Confituriades ne sont pas seulement une fête de la confiture, mais une véritable célébration de la culture, de l'histoire et de la gastronomie de Val de Garonne, rassemblant les habitants et les visiteurs autour d'une passion commune pour les traditions culinaires et le plaisir de la dégustation.

 

Allez rendez-vous en Lot-Et-Garonne !

Et avant ça, suivez-nous sur les réseaux sociaux @lesconfituriades  sur facebook et instagram…

Loic Thimonnier

SOIF La revue de l'eau semestriel

Soif, la revue de l'eau, est une revue semestrielle, destinée au grand public. Le but de cette nouvelle parution est de redonner sa valeur à l'eau, la montrer sous tous ses aspects, révéler sa fragilité, expliquer comment la préserver, parler de ceux qui œuvrent pour elle. En un mot, la remettre au centre des préoccupations. 

Soif veut construire un nouveau récit autour de l'eau, par le biais de reportages au long cours, de récits, de portraits et d'interviews. 

Notre revue veut donner une place de choix à un sujet qui ne mérite pas d'être survolé. C'est un objet tangible, qui reste et qui dure à l'inverse du vite-fait, vite consommé de notre société actuelle. Pour reprendre la main sur la temporalité de notre information et de notre réflexion, au rythme d'un cycle de l'eau qui lui, prend son temps.

Dans le numéro N°1, dont la thématique est "Révéler l'invisible" vous retrouverez :

SOIF MAG N1 Couv

  • une interview fleuve de la glaciologue Heïdi Sevestre, qui nous parle fonte des glaciers, cycle de l'eau et militantisme scientifique
  • un dossier spécial "Sous vos pieds, l'eau qui vit", avec un reportage auprès de la Régie de l'agglomération de La Rochelle, pour comprendre comment l'eau arrive jusqu'à nos robinets, et de quelle manière nos petits cycles de l'eau sont mis à l'épreuve par le réchauffement climatique. Dans ce dossier, vous lirez aussi un reportage sur la géothermie, une large interview pour tout comprendre de nos nappes, et une redécouverte du métier d'égoutier
  • un reportage à Berlin, qui met la main au bitume pour se transformer en "ville-éponge"
  • un reportage dans un village isolé de Catalogne, privé d'eau potable plusieurs heures par jour, en raison de la sécheresse et de la vétusté de ses réseaux
  • un décryptage poético-géographique du point Nemo, spot le plus éloigné de toutes terres émergées, entre fantasme et hantise de marins
  • le portrait d'une chercheuse en bioacoustique, qui écoute les baleines et observe les effets de la pollution sonore sur les mammifères marins
  • une enquête sur les munitions de la discorde : des restes de la Seconde Guerre mondiale, enfouis dans le lac Léman, et dont la Suisse et la France redoutent des fuites très polluantes
  • un débat d'experts sur le prix de l'eau... et sa valeur !
  • mais aussi... des recommandations culturelles, une découverte très oxygénante en matière de santé, des chiffres, des bonnes nouvelles, des infos insolites, des cartes blanches inspirantes
  • ET un Cahier spécial pour les enfants, parce que l'eau est notre sujet à tous, mais surtout leur avenir...

Soif est une revue indépendante. Nous sommes très honorés d'avoir reçu le soutien de l’ADEME, de la Régie de l'eau Bordeaux Métropole, et de la Région Nouvelle-Aquitaine.

Mais nous avons aussi et surtout besoin de lecteurs ! 

Ce projet a du sens s'il trouve son public. Nous croyons dur comme fer dans une information indépendante, qui ne serve que les intérêts de ses lecteurs et de ses sujets. 

Comme chaque goutte compte, vous pouvez commander votre exemplaire par ici, et ainsi permettre à cette aventure de continuer à voguer. 

  https://www.soif-la-revue.fr/commander

Recette du chef Greg Holton : Feuilleté d’asperges des Landes sauce hollandaise

Le chef Greg Holton nous propose une recette simple à réaliser : « Feuilleté d’asperges des Landes sauce hollandaise ». Dans cet article, nous vous dévoilons étape par étape comment préparer ce plat savoureux. En région Nouvelle-Aquitaine, vous trouverez des asperges blanches et vertes des sables des Landes de Gascogne ainsi que l'asperge du Blayais, toutes réputées pour leur qualité exceptionnelle.

Feuilleté dasperges

 

Ingrédients :

250 gr de beurre ou 200 gr de beurre une fois clarifié 

4 jaunes d'œufs

Le jus d'un demi-citron

1 cuillère à soupe d'eau

Sel et piment d'Espelette

16 belles asperges

4 feuilletés 

Préparation

Couper la pâte feuilletée en 4 rectangles et badigeonner de jaunes d’œufs

Faire des petits traits à l’aide d’un couteau sur la pâte (décoratif)

Enfourner à 180° pendant 15/20 minutes

Mettre les 4 œufs dans une poêle et verser une cuillère à soupe d’eau et de jus de citron

Faire monter la sauce hollandaise

Une fois que la sauce a épaissi, ajouter du sel et du piment d’Espelette

Ajouter du citron vert puis mélanger

Sortir les feuilletés du four

Découper le feuilleté en deux

Poser 4 asperges blanches sur le premier feuilleté

Verser la sauce hollandaise maison

Recouvrir du 2ème feuilleté et ajouter du citron vert

Ajouter quelques herbes aromatiques

Dégustez !

Bonus asperges et sauce hollandaise

Couper les queues d’asperges

Peler les asperges, laisser (minimum 2 cm sur la tête)

Faire cuire les asperges 25 mn à la vapeur

Verser la crème hollandaise dans un petit récipient (dressage)

Y ajouter du citron vert

Dresser dans une jolie assiette et ajouter des herbes aromatiques

Bon appétit

Pour voir la vidéo cliquez ici