Accéder au contenu principal

La 7e Journée Lycéenne sur l'Alimentation Durable au Lycée Armand Fallières de Nérac

La septième  Journée lycéenne sur l'alimentation durable s’est déroulée le mercredi 26 mars 2025 au lycée Armand Fallières de Nérac, dans le Lot-et-Garonne. Cet événement, organisé par le Conseil Régional de Nouvelle-Aquitaine, a rassemblé les élèves de 17 lycées, les membres de la communauté éducative et divers partenaires autour du thème "santé et alimentation". Cette journée d'échanges et de réflexion vise à sensibiliser les lycéens aux enjeux de l'alimentation durable tout en leur donnant un rôle actif dans les décisions qui les concernent. Des ateliers interactifs sur le nutri-score, le décryptage des étiquettes, le sport et l'alimentation ainsi que les troubles du comportement alimentaire ont été proposés aux participants.

Présentation de l'événement et personnalités présentes

La journée s’est déroulée de 9h00 à 16h00 et a accueilli  plusieurs personnalités importantes du monde éducatif et politique régional. Jean-Louis Nembrini, vice-président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine en charge de l'Éducation, le représentant de la rectrice de la région de l'académie de Bordeaux et la directrice adjointe de de la DRAAF ont participé à cette 7e édition.

Cette journée s'inscrivait dans une démarche plus large de la Région Nouvelle-Aquitaine, qui œuvre pour la réussite des lycéens, apprentis et étudiants du territoire en s'appuyant sur le principe d'équité géographique et sociale, la promotion de l'enseignement professionnel, la lutte contre l'échec scolaire et l'aide à l'accès au premier emploi.

 

Objectifs et intérêts de la journée

Journee lyceenne 2025 atelier

Cette journée lycéenne poursuivait plusieurs objectifs fondamentaux qui en ont fait un événement d'importance pour la communauté éducative :

      1. Réunir les membres des communautés éducatives des lycées autour des enjeux liés au développement durable et à l'alimentation, créant ainsi un espace de dialogue et de réflexion collective.
      2. Mettre les lycéens, qu'ils soient délégués de classe ou représentants des élèves, au cœur des décisions qui les concernent en matière de qualité alimentaire dans les établissements scolaires, favorisant ainsi leur engagement et leur responsabilisation.
      3. Valoriser et mettre en lumière le travail quotidien des agents techniques des lycées qui œuvrent dans les services de restauration des lycées publics, reconnaissant ainsi leur contribution essentielle au bien-être des élèves.
      4. Offrir un temps de discussion et de convivialité permettant aux participants de réfléchir aux actions déjà menées en matière d'alimentation et de partager de nouvelles démarches lors d'ateliers interactifs.

 

Programme et thématiques abordées

Le thème central de cette 7e édition était "la santé et l'alimentation", sujet particulièrement pertinent dans le contexte actuel où les questions de nutrition et de bien-être sont au cœur des préoccupations sociétales et éducatives.

Au programme de cette journée, les participants ont pu assister à divers ateliers portant sur :

  • Le nutri-score et son interprétation
  • Le décryptage des étiquettes alimentaires
  • Les liens entre sport et alimentation
  • Les troubles du comportement alimentaire

Ces ateliers sont conçus pour être interactifs, favorisant ainsi l'implication des lycéens et leur permettant d'acquérir des connaissances pratiques qu'ils pourront ensuite appliquer dans leur quotidien et partager au sein de leurs établissements respectifs.

 

Le lycée Armand Fallières : un cadre idéal

Le choix du lycée agricole Armand Fallières de Nérac comme lieu d'accueil pour cet événement n'était pas anodin. Cet établissement public du Lot-et-Garonne présente plusieurs caractéristiques qui en font un cadre particulièrement adapté à une journée consacrée à l'alimentation durable.

Situé au cœur d'une région à l'agriculture riche et variée, le lycée Armand Fallières est un établissement à dimension humaine qui propose des formations professionnelles, générales et technologiques ainsi que des formations supérieures. Il se distingue notamment par ses filières spécialisées dans l'aménagement paysager, le secteur hippique et le secteur agricole.

L'établissement dispose d'équipements de qualité et bénéficie d'une expérience de plus de 50 ans. Sa particularité réside dans la présence d'une exploitation agricole, d'un centre équestre et d'un parc paysager de 6 hectares abritant un arboretum de 400 espèces, ce qui permet d'assurer une pédagogie ancrée dans la réalité professionnelle. Ces infrastructures en font un lieu idéal pour aborder les questions d'alimentation durable et de circuit court.

Modalités de participation

Conclusion

La 7e Journée lycéenne sur l'alimentation durable organisée au lycée Armand Fallières de Nérac représente une initiative importante du Conseil Régional de Nouvelle-Aquitaine pour sensibiliser les jeunes aux enjeux de l'alimentation durable. En plaçant les lycéens au cœur des discussions et des décisions concernant leur alimentation quotidienne, cet événement favorise leur engagement citoyen et leur responsabilisation face aux défis environnementaux et sanitaires actuels.

L'intérêt d'une telle journée réside non seulement dans les connaissances transmises sur la nutrition et la santé, mais aussi dans la démarche participative qu'elle encourage. En réunissant différents acteurs de la communauté éducative, elle favorise le dialogue et l'émergence de solutions innovantes pour améliorer la qualité alimentaire dans les établissements scolaires, tout en valorisant le travail des personnels techniques qui œuvrent au quotidien dans les services de restauration.

À travers cet événement, la Région Nouvelle-Aquitaine réaffirme son engagement en faveur de l'éducation à la citoyenneté, au développement durable et à la santé, préparant ainsi les jeunes à devenir des citoyens responsables et conscients des enjeux alimentaires de notre société.

En tant qu’acteur engagé dans la promotion du patrimoine culinaire de la Région et l’organisation du concours des chefs et équipiers de cuisine des lycées,  l’IGNA devient naturellement un partenaire clé pour participer à cet évènement.

Jean-Baptiste Casenave

Grégory Valette, artisan boucher passionné qui sublime la viande limousine !

Le samedi 22 mars dernier, Grégory Valette, boucher passionné de la boutique « Au Plaisir de Manger » à Pessac (1 avenue Gabriel d'Annunzio), a organisé un événement exceptionnel pour mettre à l’honneur une viande d’exception : la vache limousine, acquise aux enchères lors du Salon International de l’Agriculture. Une initiative remarquée, saluée par Alain Rousset, président du Conseil Régional, qui a tenu à féliciter Grégory pour son engagement et son savoir-faire.

Une passion chevillée au corps… et au couteau ! 🔪❤️

Grégory Valette est de ces artisans qui respirent leur métier. Bercé dès l’enfance par l’amour de la boucherie grâce à son oncle et encouragé par sa maman, il a tout donné pour exceller : CAP Boucher, CAP Charcutier-Traiteur, BP Charcutier-Traiteur… Rien n’a été laissé au hasard !

C’est lors de son apprentissage qu’il a découvert la race limousine, une viande noble qu’il maîtrise aujourd’hui à la perfection. Limousin et Blason Prestige en Label Rouge n’ont plus de secrets pour lui : il sait en révéler toute la richesse et l’onctuosité.

 

L’excellence au service de l’artisanat 🏆

Installé à son compte depuis 2010, Grégory a su se faire un nom grâce à la qualité irréprochable de ses produits. Preuve de son succès, il a ouvert sa nouvelle boutique en 2019, toujours avec la même philosophie : le respect du produit, le savoir-faire et la confiance client.

Pour aller toujours plus loin, il participe à des concours prestigieux, comme celui organisé par RMC en 2020, où il fut finaliste, ou encore le concours du Meilleur Boucher des Viandes Limousines, où il s’est brillamment distingué.

 Gregory Valette pate en croute

© Crédit photos Grégory Valette

Un événement couronné de succès 🎉

Son dernier événement dédié à la viande limousine a attiré un public nombreux et conquis, preuve que son engagement et son amour du métier portent leurs fruits. Chez Grégory, être artisan, c’est bien plus qu’un métier : c’est une promesse de qualité, de partage et de plaisir gourmand.

La boucherie « Au Plaisir de Bien Manger » porte décidément bien son nom : ici, chaque pièce de viande est une invitation à des moments de convivialité et de bonheur culinaire.

👉 Rendez-vous chez Grégory pour vivre une expérience boucherie d’exception ! 🛒🍖

📍 1 avenue Gabriel d'Annunzio, Pessac

📞 05 56 36 37 44 ☎️
📅 Ouvert du mardi au samedi – Fraîcheur et passion garanties !

Jean-Baptiste Casenave

Exposition "Ma Région en images" : un voyage au cœur des paysages de Nouvelle-Aquitaine

L’exposition "Ma Région en images", initiée par l’Institut du Goût (IGNA) au cours d’une rencontre avec l’association Territoires Nouvelle-Aquitaine (TNA) entame une tournée de diffusion à travers plusieurs sites de la Nouvelle-Aquitaine. Cette exposition présente 36 photos capturant la diversité et la beauté des paysages régionaux, emblématiques et nourriciers.

Valoriser la Nouvelle-Aquitaine et ses paysages

Depuis 2021, l’association Territoires Nouvelle-Aquitaine organise chaque été le concours photo "Ma Région en images". Ce concours, ouvert aux habitants et aux touristes, vise à célébrer les richesses naturelles et culturelles de la région. Parmi les 700 participants annuels, 12 lauréats sont récompensés.

En juin 2024, une rencontre entre l’IGNA et TNA a donné naissance à cette exposition, réunissant des clichés représentant des paysages, et dont l’objectif est de sensibiliser le public au travail des hommes et des femmes qui ont façonné et qui continuent de façonner ces territoires au quotidien.

Pour participer au prochain concours 2025 une adresse : https://territoiresnouvelleaquitaine.fr/  Ce concours est ouvert à tous les photographes amateurs, habitants et touristes visitant la région.

Dès le 1er juillet 2025, une nouvelle catégorie "Paysages nourriciers" sera intégrée au concours afin de récompenser les photographies mettant en valeur les paysages en lien avec les agricultrices et agriculteurs qui cultivent et entretiennent ces territoires. L’IGNA souhaite ainsi souligner l'impact des choix alimentaires sur l'environnement, l'agriculture et la santé.

Calendrier des expositions

    • Hôtel de Région à Poitiers, Vienne : du 10 mars au 4 avril
    • Mairie de Miramont de Guyenne, Lot-et-Garonne : du 7 au 18 avril
    • Hôtel de Région à Limoges, Haute-Vienne : du 7 au 28 mai
    • ARDESIA hôtel-restaurant à Peyrelade, Corrèze : du 1er juin au 30 août
    • Espace Culturel Mendi Zolan, Mairie de Hendaye, Pyrénées-Atlantiques : du 9 juillet au 2 août 2025
    • Les Résidentiels à Saint-Sulpice-de-Royan, Charente-Maritime : du 1er juillet au 29 août
    • Les Résidentiels à Tonnay-Charente, Charente-Maritime : du 29 août au 31 octobre

De nouvelles dates à venir, car notre partenaire l’Association Limousine du Goût (ALG) est en train de finaliser des dates sur l’été à l’Office de Tourisme de Limoges, la Mairie de Limoges et à la rentrée dans des écoles d’ingénieurs de Haute-Vienne. En fin d’année, l’exposition sera exposée à l’Hôtel de Région à Bordeaux.

Entrée libre

Isabelle Peroche

Assemblée générale de l’IGNA : Notre bilan

Le 24 avril se déroulera à l’Hôtel de Région l’assemblée générale de l’Institut du Goût de Nouvelle-Aquitaine. À cette occasion l’association présentera son bilan 2024. Certaines actions vous sont présentées ci-dessous. Une convocation sera adressée prochainement, l’entrée est libre. À cette occasion l'IGNA souhaite accueillir de nouveux membres qui partagent ses valeures et qui contribuer à transmettre l'idée que "Manger est un acte citoyen et culturel".

1 Activités auprès des scolaires

  • Questionnaire pour les lycéens :
    • Journée Alimentation durable au Lycée Jean Monnet de Libourne.
  • Intervention :
    • Intervention auprès d'apprentis en stage au Conseil Régional à Bordeaux sur le thème du "goût dans les territoires".
  • Nouveau projet pour les collégiens et lycéens :
    • Mise en place d'un projet d'animations découverte sur les questions alimentaires, en collaboration avec le Rectorat Nouvelle-Aquitaine, la DRAAF et la Région.
  • Interventions auprès des primaires :
    • Partenariat avec Interbev NA pour la réalisation d'ateliers avec une diététicienne lors du SANA (Salon de l'Agriculture Nouvelle-Aquitaine) à Bordeaux.
    • Échanges avec l'Association Limousine du Goût (ALG) et Interfel Nouvelle-Aquitaine pour développer des actions pédagogiques communes.
    • Interventions auprès des jeunes enfants avec une animatrice-diététicienne pour sensibiliser les jeunes enfants, leurs parents et les professionnels encadrants à la consommation de fruits et légumes locaux et de saison.

  2 Activités grand public en territoires

a - Sentinelles du Goût :

    • Remise de 5 prix "Goût de Cœur" à des producteurs de la région lors d'une cérémonie à l'Hôtel de Région à Bordeaux, le 19 janvier 2024. 5 lauréats de 5 départements ont été honorés. Ce sont Les Huîtres de Margo (33), le boulanger-paysanTerre de Beaulieu (24), Les Maraîchers de l’Aubreçay (17), les truites du domaine du Moulin Authier (87), et la charcuterie basquaise maison Gastellou (64).

b - Conférences & Rencontres « alimentation & paysages & goût »

    • 12 novembre – à Loudun 86, conférence et village jeunesse sur la thématique paysage et alimentation –
    • 28 novembre à Bordeaux 33 / une conférence en visio à destination des salariés de la Région sur les 3 sites.

c - Ateliers grand public sur manifestations

Présence sur des évènements incontournables :

    • Le salon de l’agriculture de Paris aux côtés de l’AANA où l’IGNA a assuré des animations sur le 1 er week-end d’ouverture au public
    • Le salon de l’agriculture Nouvelle-Aquitaine sur le stand Région. L’IGNA y a réalisé de nombreux ateliers à destination du public et a fait découvrir ses vidéos cuisine.

Des évènements en octobre, mois du goût par excellence.

L’IGNA a participé à divers événements.

    • L’IGNA avait un stand au salon KLIMA engagé pour une alimentation locale organisé par la Communauté d’Agglomération du Pays Basque à Itxassou 64.
    • L’IGNA a organisé des ateliers à l’occasion du Festival Bon organisé par la Ville de Bordeaux.
    • L’IGNA a participé à la semaine du goût à Limoges 87 avec l’Association Limousine du Goût.

d – Concours « photos - images »

    • Action « je visite ce que je mange » - « Agri en scène » en partenariat IGNA avec le Comité Régionale de Tourisme de Nouvelle-Aquitaine, l’Agence d’Alimentation de Nouvelle-Aquitaine et la Chambre Régionale de l’Agriculture (Bienvenue à la Ferme).
    • Action partenariale avec Territoires Nouvelle-Aquitaine. Les expositions seront organisées sur divers sites de Nouvelle-Aquitaine en 2025.

e – Communication

    • 1 newsletter diffusée mensuellement à plus de 4800 consommateurs en région. En 66 articles, 30 actualités et 168 événements ont été publiés.
    • Les réseaux sociaux principaux de l’IGNA – grand public & sans sponsorisation Facebook : 1499 abonnés, Instagram 451 abonnés
    • Des vidéos « geste et recettes » réalisées avec le concours du Chef Greg Holton.
    • Des podcasts sous l’impulsion de Radio CHU avec la présentation d’Alain Mur et animation de Marie Christianne Courtioux présidente de Radio CHU
    • 1 outil pour cibler un public de professionnels : LinkedIn 723 abonnés

3 – Sensibiliser à l'usage des fromages au lait cru

    • Sur le 1er semestre 2024, une session de recherches réalisée par les étudiants de BSA afin de faire émerger une enquête pour récupérer des données chiffrées sur les opérateurs et construire une base de données.
    • 1 intervention à Morcenx dans les Landes pendant un colloque regroupant des praticiens les 10 et 11 octobre 2024. Au nom de l’IGNA et l’antenne régionale de la fondation au lait cru, Fabienne Feutry a présenté le livre blanc sur les bénéfices et risques du lait cru.
    • 1 intervention durant Lurrama le 8 novembre 2024 à Biarritz pour une rencontre entre les crémiers-fromagers et les producteurs.

Jean-Baptiste Casenave

Les Sables du Paradis : Quand la Jeunesse Réinvente la Tradition Agricole du Blayais

Les Sables du Paradis représente bien plus qu'une simple exploitation agricole - c'est l'incarnation d'un renouveau passionnant dans le paysage agricole du Blayais. Menée par une jeune génération d'agriculteurs talentueux et visionnaires, cette entreprise familiale basée à Marcillac en Gironde insuffle une énergie nouvelle à la production d'asperges IGP et à la viticulture locale. L'engagement remarquable d'Angélique Lalande au sein de la confrérie de l'asperge du Blayais et des vins de Tutiac témoigne de cette volonté de perpétuer les traditions tout en les inscrivant dans une dynamique contemporaine et innovante.

Une Nouvelle Génération de Producteurs à la Barre

Au cœur du Blayais, Angélique et Arnaud Lalande incarnent parfaitement cette nouvelle vague d'agriculteurs qui révolutionnent le paysage rural girondin. Ces jeunes exploitants apportent un souffle de fraîcheur et d'innovation dans un secteur traditionnel, tout en préservant l'authenticité qui fait la réputation des produits locaux. Leur double expertise - à la fois comme vignerons passionnés et producteurs d'asperges d'exception - illustre la polyvalence et l'adaptabilité de cette génération montante.

Leur jeunesse se traduit par une approche dynamique de l'agriculture, alliant respect des méthodes ancestrales et ouverture aux techniques modernes. Cette combinaison harmonieuse leur permet de valoriser le terroir du Blayais avec un regard neuf et créatif. Leur enthousiasme communicatif et leur énergie débordante ont rapidement fait des Sables du Paradis un acteur incontournable dans la région, inspirant d'autres jeunes à s'investir dans le secteur agricole.

Un Savoir-Faire d'Excellence pour des Asperges d'Exception

Sables du Paradis aspergesL'exploitation Les Sables du Paradis s'inscrit dans un territoire où la culture de l'asperge est une véritable institution, avec environ 220 hectares partagés entre une trentaine de producteurs. Ce qui distingue les asperges d'Angélique et Arnaud, c'est leur engagement sans compromis envers la qualité. Chaque jour pendant la saison, qui s'étend généralement de mars à juin, les asperges sont cueillies à la main, préservant ainsi toute leur tendreté et leur saveur caractéristique.

Cette attention méticuleuse au détail a été récompensée par l'obtention de l'IGP Asperges du Blayais en 2015, garantissant aux consommateurs un produit authentique aux caractéristiques uniques. Les jeunes producteurs ne se contentent pas de perpétuer une tradition - ils l'enrichissent par leur passion et leur recherche constante d'excellence, confirmant que la relève agricole du Blayais est promise à un brillant avenir.

Proximité et Accessibilité : Une Vision Moderne de la Distribution

Fidèles à leur vision moderne de l'agriculture, Angélique et Arnaud ont développé une stratégie de commercialisation diversifiée qui privilégie la proximité avec les consommateurs. Les gourmets peuvent se procurer leurs asperges directement à l'exploitation sur simple réservation téléphonique, créant ainsi un lien direct entre producteurs et amateurs de produits du terroir.

Leur présence dynamique sur les marchés locaux, annoncée régulièrement sur leur page Facebook, témoigne de leur volonté d'aller à la rencontre des clients et de partager leur passion. Cette approche contemporaine de la vente, complétée par une distribution à l'Épicerie de Plassac, illustre parfaitement comment ces jeunes agriculteurs concilient tradition et modernité, faisant entrer les produits du terroir blayais dans le XXIe siècle.

L'Engagement Exemplaire d'Angélique au Service du Collectif : Renaissance de la Confrérie, un Nouveau Chapitre

L'engagement d'Angélique Lalande dépasse largement le cadre de son exploitation. Animée par un dynamisme exemplaire et un profond attachement à son territoire, cette jeune productrice a été la force motrice derrière la renaissance de la Confrérie de l'asperge du Blayais et des vins de Tutiac au début de l'année 2025. Après une période de mise en sommeil durant la pandémie de Covid-19, la confrérie reprend vie grâce à l'énergie et à la détermination d'Angélique, incarnant parfaitement cette nouvelle génération d'agriculteurs engagés pour leur territoire.

Ce dévouement remarquable au service du collectif illustre la vision d'Angélique : unir les forces vives du terroir pour mieux promouvoir ses richesses. En s'investissant personnellement dans cette mission, elle participe activement à la valorisation de l'héritage agricole du Blayais tout en lui insufflant une énergie nouvelle et contagieuse.

Les Habits d'Apparat : Tradition et Rayonnement

La Confrérie de l'asperge du Blayais et des vins de Tutiac se distingue par ses habits d'apparat traditionnels, véritables ambassadeurs visuels de l'excellence locale. Lors des événements officiels et des cérémonies, ces tenues solennelles et élégantes confèrent une dimension culturelle et patrimoniale forte à la promotion des asperges du Blayais et des vins de Tutiac.

Sous l'impulsion d'Angélique et des autres membres, la confrérie en habit d'apparat participe à de nombreuses manifestations régionales et nationales, apportant un cachet authentique et une visibilité accrue aux produits du territoire. Cette alliance entre tradition vestimentaire et promotion moderne constitue une stratégie efficace pour valoriser le terroir, illustrant la capacité de cette nouvelle génération à réinventer les codes tout en respectant l'héritage culturel.

Un Rayonnement qui dépasse les Frontières Régionales

Les asperges du Blayais, grâce à l'action conjuguée des jeunes producteurs comme Angélique et Arnaud et de structures comme la confrérie ou l'Association des Producteurs d'Asperges du Blayais (APAB), connaissent un rayonnement qui dépasse largement les frontières de la Gironde. Leur présence remarquée lors d'événements majeurs comme le Salon de l'Agriculture à Paris et à Bordeaux témoigne de cette reconnaissance grandissante.

La prochaine Fête de l'Asperge du Blayais, programmée pour les 26 et 27 avril 2025, s'annonce comme un événement incontournable où la jeunesse agricole du territoire pourra démontrer tout son talent et son dynamisme. Cette manifestation sera l'occasion d'apprécier comment la nouvelle génération, tout en s'appuyant sur un héritage précieux, parvient à moderniser l'image des produits traditionnels et à les faire rayonner bien au-delà de leur territoire d'origine.

Un Modèle Inspirant pour l'Agriculture de Demain

L'exploitation des Sables du Paradis, sous la direction énergique d'Angélique et Arnaud Lalande, représente bien plus qu'une simple réussite économique - elle incarne un modèle inspirant pour l'agriculture de demain. Ces jeunes producteurs démontrent quotidiennement qu'il est possible de conjuguer respect des traditions et innovation, attachement au terroir et ouverture au monde.

L'engagement exemplaire d'Angélique au sein de la confrérie illustre parfaitement cette philosophie : mettre son dynamisme au service du collectif pour faire rayonner les richesses d'un territoire. Grâce à cette nouvelle génération d'agriculteurs passionnés, les asperges du Blayais et les vins de Tutiac bénéficient d'un souffle nouveau qui leur assure un avenir prometteur. Les Sables du Paradis n'est pas seulement le nom d'une exploitation - c'est le symbole d'une agriculture vivante, dynamique et résolument tournée vers l'avenir.

Coordonnées :

2240 Route de Montendre Les Souches Marcillac 33860 Val-de-Livenne

Téléphone : 06 18 06 92 95

Mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Lien : https://www.facebook.com/AspergesSablesParadis

Où trouver leurs produits ?

Marchés

Jeudi : Châteauneuf-sur Charente

Samedi : La Rochefoucauld

Dimanche : Saint Julien l’Escap

Jean-Baptiste Casenave

Éditorial de la Présidente : Bien cuit, pas cuit, moyennement cuit ?

Nous l’avons toutes et tous entendue cette demande parfois impérative formulée dans les boulangeries avant l’achat d’un pain, toutes variétés confondues, en tenant compte d’un net avantage en faveur de la baguette, des plus croustillantes aux plus tendres, des plus colorées par le four jusqu’aux plus pâles, semblables pour certaines à celles que l’on se prépare à enfourner. Souvent, des employés ou employées, moins pressés par la file d’attente des clients, répondent à votre demande en vous présentant deux modèles. À vous de choisir !… Il ne faut surtout pas s’en plaindre puisque leur offre est révélatrice d’une situation d’abondance dans un monde cruel où sévissent dramatiquement pénuries, disettes et obstacles au ravitaillement des ONG.

Editorial pain cui mi cuit moyennement cuit

Illustration générée par IA JBC

Il faut plutôt s’interroger sur la manière dont se sont constitués ces deux courants ou partis qui s’expriment dans les boulangeries : « les bien cuits » et « les pas cuits », avec parfois —en leur centre— « les moyennement cuits ». Est-ce un phénomène de génération ou de dentition ? Est-ce une demande en croissance ou en déclin ? Est-ce la conséquence des migrations de populations des campagnes vers les villes où le pain n’est plus tributaire des aléas des tournées et s’intègre dans les courses quotidiennes ? Est-ce la pratique accrue des sandwichs qui oblige à loger quantité de denrées à l’intérieur de sections de pain coupées sur la longueur et débarrassées de leur mie avant de les « recoller » le mieux possible ? Est-ce une habitude française qui n’a pas son équivalent au-delà des frontières où nos boulangeries se sont multipliées ? Enfin, question essentielle, l’intensité de la cuisson est-elle en capacité de modifier le goût du pain ? À vous de répondre…

Anne Marie Cocula

Présidente de l’IGNA

Éditorial de la Présidente : L’enterrement du plastique des cantines

Enfin une bonne nouvelle extraite d’une actualité désespérante : peu à peu, des communes de notre Région, dont Bordeaux et Mérignac, ont décidé d’enterrer l’usage du plastique dans les cantines scolaires. Cette disparition s’est faite progressivement au profit d’autres contenants et ustensiles avec, pour les plus encombrants et les plus exposés aux cuissons, l’option inox ! Quant aux repas et aux plateaux qui leur sont réservés, ils sont redevenus accueillants au verre avec toutes les précautions qu’il requiert. C’est bel et bien une révolution en cours, déterminante pour la restauration, l’alimentation et le goût ! Même coûteuse, elle s’avère goûteuse et permet de faire le point sur les vaisselles d’antan. Au départ, des pierres creuses et des silex tranchants ont pu accompagner les repas des Néandertaliens, puis des Sapiens. Aux âges du bronze, puis du fer, le métal a pris le dessus aux risques et périls de consommateurs peut-être intoxiqués, peu à peu, au contact d’aliments imprégnés d’étain, accusé beaucoup plus tard d’être responsable du déclin et de la chute de l’Empire Romain. Plus rustiques, à l’ombre de leurs chênes druidiques, les Gaulois ont préféré faire usage du bois, eux qui étaient experts dans l’art de la tonnellerie, substituée aux lourdes amphores chargées d’huile ou de vin. Chemin faisant, la faïence a pris le relais et sa fabrication a fait la réputation d’ateliers qui exportaient très loin des plats, des assiettes, des cruches et des carafes dont les décorations colorées signalaient la provenance. Le beau temps de la porcelaine, fabriquée dans des manufactures, scelle l’épanouissement d’une bourgeoisie éprise de « services », parfois hors de prix, offerts comme présents à de grands personnages ou en cadeaux de mariage. Sans cet engouement vaisselier adapté aux menus et à la succession des plats, point de lave-vaisselle libérateur…
Anne Marie Cocula
Présidente de l'IGNA
 
Plastique des cantines
Illustration générée par IA

Nos assiettes ont du pouvoir de Laurence Dessimoulie

Laurence Dessimoulie est une cuisinière éco-responsable et auteure française, vivant dans le Médoc. Elle se spécialise dans la cuisine utilisant des plantes sauvages comestibles. Elle pratique la cueillette de plantes sauvages depuis une vingtaine d'années.

Sa philosophie culinaire repose sur plusieurs principes :

  • La reconnexion avec le monde du vivant et le retour au bon sens.
  • La promotion de la cueillette comme moyen de redécouvrir des saveurs oubliées.
  • L'utilisation de plantes sauvages comestibles dans la cuisine.
  • La sensibilisation aux vertus médicinales des plantes.

« Nos assiettes ont du pouvoir ! ».

Des mots qui peuvent se lancer comme un cri, parfois joyeux, parfois douloureux. Comment rester insensible devant une assiette où règne la « malbouffe » ? Où suintent tous les dégâts collatéraux pour la santé, pour nos paysages, pour le vivant ? Il existe encore trop souvent une déresponsabilisation incroyable autour de cet acte qui rassemble tous les êtres : se nourrir. La facilité de gestes consuméristes, appauvris de toute compréhension de fabrication, de provenance, reste avilissant, nous prive de la capacité à sentir et ressentir l’essence même des cycles de vie duquel chacun de nous reste en revanche profondément dépendant. Pourtant, quel plaisir savoureux d’être entraîné dans la multiplicité de relations nourricières en réalisant des recettes saines, équilibrées ! Elles nous recentrent au cœur de liens forts avec des paysans, avec des paysages, avec la vie qui anime nos corps et nos pensées. De partout surgissent les appels à la transition pour tenter de faire face aux questions écologiques. Nos assiettes restent un maillon fort dans ces enjeux. Bien sûr, il ne s’agit que d’un maillon, parmi tant d’autres, intrinsèquement enlacés dans le rouage de la vie. Mais sur ce point, nous pouvons saisir quelques leviers qui nous entraînent dans des sillages vertueux pour le vivant. Ce livre souhaite apporter quelques pistes et ne se prétend absolument pas exhaustif dans le domaine. Il s’agit de partager des voies empruntées, éprouvées : celles des semences paysannes, de la cuisine sauvage, d’une cuisine davantage végétale et nourricière, c’est-à-dire riche en nutriments synthétisés par les plantes sur des sols vivants.

Pour une transition nourricière !

Ce livre explore quatre pistes de réflexion concernant notre alimentation, son rapport au territoire, aux enjeux environnementaux et à l’éthique dans plus de 50 recettes.

Nos assiettes ont du pouvoir couvertureSemences paysannes dans l’assiette Une invitation à chercher autour de chez soi des fermes engagées dans la biodiversité.

Du sauvage dans nos assiettes Plantes sauvages, végétaux nourriciers de la forêt, épices sauvages.

Végétaliser son assiette Les végétaux riches en protéines complètes, le choix de végétaux résilients et nutritifs.

La cuisine zéro gâchis Utiliser les restes, les fanes, les épluchures, les peaux d’agrumes, conserver les légumes (lactofermentation, déshydratation) …

Fiche technique

Format : 17 x 22 cm

Pagination : 112 pages

Prix de vente : 17 €

 

Pour l’acheter dans une librairie près de chez vous

Librairies de Nouvelle-Aquitaine

Librairie Mollat

CONTACT ÉDITIONS SUD OUEST

Catherine Dubreil - 05 35 31 21 37 Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Éditorial de la Présidente : Histoire de Tupperware…avant Trump !

En ce début d’année 2025, il ne s’agit pas de vous proposer un déplacement aux États-Unis de Trump ou au Canada dont il rêve absurdement de faire un cinquante et unième État…Non, il s’agit de revenir, sans quitter notre région, à la grande vogue des boîtes Tupperware en Europe, quelques mois après le choc de leur presque faillite due à un nécessaire changement de matière première ! Ces « boîtes alimentaires » que vous avez sûrement connues et sans doute utilisées sont en effet originaires des États-Unis mais leur arrivée en Europe date de 1959, quinze ans après un autre débarquement d’une toute autre ampleur, le 6 juin 1944. À vrai dire, l’empreinte de ces boîtes en plastique, inventées en 1946 par Earl Tupper, fut d’une puissance inégalée pendant des décennies. Elle eut pour messagère une Périgourdine, Christiane Jensen, qui avait convolé avec un Américain dont les parents, dans l’Iowa, étaient représentants de l’entreprise Tupperware. Mieux encore, on sait que la première « réunion Tupperware » eut lieu à Périgueux, le 10 octobre 1959, cours Victor Hugo chez une « hôtesse » qui fut la première de la Vieille Europe à promouvoir dans son salon ou sa salle à manger les premières livraisons par bateau de ces boîtes quasi-miraculeuses, bonnes à entreposer et à superposer dans des frigidaires de plus en plus présents dans les foyers du Vieux Continent. Partie de la Dordogne, l’invasion des Tupperware gagna les départements voisins grâce au recrutement d’une armée pacifique de maîtresses de maison, devenues ambassadrices du plastique américain. Ces boîtes, déformées, séparées de leur couvercle hermétique, rognées par quelque contact avec le feu, leur pire ennemi, ont peu à peu disparu, mais il en reste encore, déballées dans les vide-greniers. Et, surtout, elles restent présentes dans nos souvenirs et gardent un secret laissé à votre appréciation personnelle : étaient-elles ou non de parfaites conservatrices du goût des denrées qu’elles renfermaient jalousement, une fois l’air évacué par un geste devenu familier ?

Anne Marie Cocula

Présidente de l’IGNA

Tupperware editorial fevrier 2025

Illustration générée par IA

L’IGNA vous fait découvrir un acteur investi du Thouarsais !

Dans le cadre de notre partenariat avec le collectif Créativité et Territoires, il nous a permis de découvrir l’Université Citoyenne du Thouarsais, avec qui une rencontre est prévue mi-janvier. Avec cet acteur investi qui a pour but de proposer des thématiques de conférences aux habitants du Thouarsais, des liens sont possibles sur une prochaine rencontre. Alors qui sont-ils ?

 L’Université Citoyenne du Thouarsais : « savoir pour comprendre, comprendre pour agir »

 Citoyen Thouars SallePar suite d’une première expérience réussie de réunion publique en 2008, il a été décidé, par un groupe de Thouarsais, de fonder le 7 janvier 2009, l’Université Citoyenne du Thouarsais.  L’association s’est donnée pour objectifs « l’information et la formation des citoyens », « la diffusion des connaissances utiles pour être pleinement acteurs de la vie publique, au niveau international, national et local ». Elle propose des soirées-rencontres gratuites sur des sujets de société afin d’apporter à tous des clés de compréhension du monde d’aujourd’hui.

En somme, notre cheval de bataille : « Comment faire en sorte que les gens s’intéressent à la vie publique et s’y engagent ? » . En ce sens, des liens étroits avec l’Espace Mendès France de Poitiers, Centre de culture scientifique et force de propositions, contribuent à la démarche

Un conseil d’administration impliqué pour des sujets actuels, locaux comme généraux

Riche de l'engagement des personnes composant le conseil d'administration, l'Université Citoyenne a organisé depuis 2008, des événements réguliers : films-débats, conférences-débats, témoignages, expositions, ateliers, etc.

Le conseil d'administration est aujourd'hui composé de 8 personnes qui se réunissent chaque mois pour construire une programmation, privilégiant le format soirées-conférences. Les idées, qui ne manquent pas, émergent de ce qui interpelle en qualité de citoyen, des expériences et sensibilités de chacun, des observations et lectures, etc... Cette démarche permet de s'intéresser à une grande diversité de thèmes, les plus récents étant la réduction des gaz à effet de serre, réalité et vérité(s), l'implication citoyenne, l'eau potable, la terre crue comme matériau de construction, les océans et la pollution « plastiques ».

Après le COVID, l’association s'est mobilisée pour retrouver un public en s'appuyant principalement sur des préoccupations locales et bénéficiant de l'ouverture d'une  salle de conférence (la Station T, en centre-ville) qui accueille désormais ces temps de rencontres-échanges. 

Les prochaines dates à la Station T à Thouars

L'animation des soirées peut être confiée à des experts du territoire, les initiatives locales ayant toute leur place, comme à un universitaire, en faveur d'un éclairage plus global. L’association affiche son indépendance par rapport aux partis politiques et aux syndicats. Ce positionnement n’empêche pas de les inviter et les échanges doivent permettre un enrichissement sans que cela devienne une tribune quand les sujets sont sensibles.

* Conférence-débat : "Le logement dans le monde d'aujourd'hui" - mardi 14 janvier de 20h30 à 22h30.  Avec le concours de Marie BOUX, directrice de la maison de l'urbanisme et Flavie NEAU, chargée de mission habitat (Communauté de Communes du Thouarsais), de François-Xavier BERTHOD, directeur de l'ADIL 79 (agence départementale d'information sur le logement).

* Conférence-débat : « L’aquaculture, une filière d'avenir ? » - jeudi 13 février   de 20h30 à 22h30. Avec Matthieu GALLARD, ostréiculteur, éleveur, affineur. L'aquaculture représentera plus de la moitié de l'offre globale de poissons d'ici 2032 (55 % selon la FAO/OCDE)

* Conférence-débat : "le CESER" Nouvelle Aquitaine (Conseil économique, social et environnemental régional) - mardi 18 mars de 20h30 à 22h30 avec son président Yves JEAN, témoignera de la place et du rôle de cette instance à côté du Conseil Régional.

* Film documentaire et échanges : « vivre avec ses différences, une chorale qui témoigne » - mardi 8 avril de 20h à 22h30. Film-documentaire de Claude MARCHAIS « Ils sont tombés dans l'Egaye » (chorale l'Egaye constituée majoritairement de personnes en difficultés psychiques, physiques ou sociales, de soignants). La projection du film sera suivie d'un échange avec les choristes présents et leur chef de chœur Anne Koppé. Un mini-concert de la chorale conclura la soirée.

* Conférence-débat : « être citoyen européen » - mardi 13 mai de 20h à 21h30 avec Laurent CAILLAUD et Adeline LABBE, enseignants de la « section européenne » au lycée Jean Moulin de Thouars, qui témoigneront de l'apport d'une telle option auprès des jeunes.

 

* Assemblée générale ordinaire de l'Université Citoyenne du Thouarsais - de 21h30 à 22h30. Venez nous rejoindre !

 « On donne des clés, on ne dit pas ce qu’il faut penser ».

Pour en savoir plus : https://universite-citoyenne-thouars.fr  ou rendez-vous salle Station T, rue Danton, à Thouars (Deux-Sèvres).

Contact :  Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Claire Marquet

Présidente de l’association

Mot de la Présidente : Futurs Noëls au balcon ou sous les orangers

Peut-être vous souvenez-vous de cette chanson qui faisait partie du répertoire de Bourvil et proclamait que l’on ne verrait jamais un oranger sous le ciel irlandais ! On s’en rapproche à grands ou petits pas. Voilà que les orangeraies qui étaient un luxe dans les châteaux et les belles demeures de chez nous s’apprêtent à gagner la terre ferme et à ne plus être sujettes à de lourds transports entre les serres de l’hiver et les terrasses de l’été exposées au soleil et à la vue envieuse de promeneurs tenus à distance ou d’heureux convives venus déguster leurs fruits ou se délecter d’eau de fleur d’oranger. Désormais, en Nouvelle-Aquitaine, on sait que les plants de tabac ont cédé la place à d’autres cultures et que leurs séchoirs de bois, ventilés de courants d’air, disparaissent du paysage ou laissent place à d’autres usages. On a appris que les champs de maïs, gourmands de pompage et d’arrosage, devraient remonter vers le Nord du pays, préservé des séquences trop chaudes et trop arides des étés à venir. C’est ainsi que l’agroclimatologie permet d’envisager qu’en 2050 les cultures de La Rochelle seront semblables à celles de Toulouse aujourd’hui. En somme, l’équivalent d’une dérive de l’Occitanie vers nous et de la Catalogne vers l’Occitanie. À faible échéance de temps, la création de nouvelles filières est devenue nécessité dans notre région : ici, grandiront des plantations d’oliviers, là, des agrumes avec un rôle grandissant des citronniers, ou des grenadiers aux beaux fruits rouges explosifs, à la fois juteux et porteurs de vertus médicinales.

Il n’est donc plus question des Noëls du XIXe siècle avec une ou deux oranges sorties de la hotte et déposées dans les sabots, mais de cultures nouvelles qui, d’ores et déjà, imposent un apprentissage du goût des jeunes générations. L’IGNA s’y emploie avec succès…

Anne Marie Cocula

Présidente de l’IGNA

Université citoyenne du Thouarsais : « savoir pour comprendre, comprendre pour agir »

Université citoyenne du Thouarsais : « savoir pour comprendre, comprendre pour agir »

Pour donner suite à une première expérience réussie de réunion publique en 2008, il a été décidé par un groupe de thouarsais de fonder le 7 janvier 2009, l’Université Citoyenne du Thouarsais.

L’association s’est donnée pour objectifs « l’information et la formation des citoyens », « la diffusion des connaissances utiles pour être pleinement acteurs de la vie publique, au niveau international, national et local ».

L’université citoyenne du Thouarsais propose des soirées-rencontres gratuites sur des sujets de société afin d’apporter à tous des clés de compréhension du monde d’aujourd’hui.

En somme, notre cheval de bataille : « Comment faire en sorte que les gens s’intéressent à la vie publique et s’y engagent ? ». En ce sens, des liens étroits avec l’Espace Mendès France de Poitiers, Centre de culture scientifique et force de propositions, contribuent à la démarche

Un conseil d’administration impliqué pour des sujets actuels, locaux comme généraux

Riche de l'engagement des personnes composant le conseil d'administration, l'Université Citoyenne a organisé depuis 2008, des événements réguliers : films-débats, conférences-débats, témoignages, expositions, ateliers, etc.

Le conseil d'administration est aujourd'hui composé de 8 personnes qui se réunissent chaque mois pour construire une programmation, privilégiant le format soirées-conférences. Les idées, qui ne manquent pas, émergent de ce qui interpelle en qualité de citoyen, des expériences et sensibilités de chacun, des observations et lectures, etc... Cette démarche permet de s'intéresser à une grande diversité de thèmes, les plus récents étant la réduction des gaz à effet de serre, réalité et vérité(s), l'implication citoyenne, l'eau potable, la terre crue comme matériau de construction, les océans et la pollution « plastiques ».

Après le COVID, l’association s'est mobilisée pour retrouver un public en s'appuyant principalement sur des préoccupations locales et a soutenu l'ouverture d’une salle de conférence (la Station T, en centre-ville) qui accueille désormais ces temps de rencontres-échanges. 

Les prochaines dates à la Station T à Thouars

L'animation des soirées peut être confiée à des experts du territoire, les initiatives locales ayant toute leur place, comme à un universitaire, en faveur d'un éclairage plus global. L’association affiche son indépendance par rapport aux partis politiques et aux syndicats. Ce positionnement n’empêche pas de les inviter et les échanges doivent permettre un enrichissement sans que cela devienne une tribune quand les sujets sont sensibles.

* Conférence-débat : "Le logement dans le monde d'aujourd'hui" - mardi 14 janvier de 20h30 à 22h30.  Avec le concours de Marie BOUX, directrice de la maison de l'urbanisme et Flavie NEAU, chargée de mission habitat (Communauté de Communes du Thouarsais),  de François-Xavier BERTHOD, directeur de l'ADIL 79 (agence départementale d'information sur le logement).

* Conférence-débat : « L’aquaculture, une filière d'avenir ? » - jeudi 13  février   de 20h30 à 22h30. Avec Matthieu GALLARD, ostréiculteur, éleveur, affineur. L'aquaculture représentera plus de la moitié de l'offre globale de poissons d'ici 2032 (55 % selon la FAO/OCDE)

* Conférence-débat : "le CESER" Nouvelle Aquitaine (Conseil économique, social et environnemental régional) - mardi 18 mars de 20h30 à 22h30 avec son président Yves JEAN, témoignera de la place et du rôle de cette instance consultative, 3ème après le Sénat et l'Assemblée Nationale.

* Film documentaire et échanges : « vivre avec ses différences, une chorale qui témoigne » - mardi 8 avril de 20h à 22h30. Film-documentaire de Claude MARCHAIS « Ils sont tombés dans l'Egaye » (chorale l'Egaye constituée majoritairement de personnes en difficultés psychiques, physiques ou sociales, de soignants). La projection du film sera suivie d'un échange avec les choristes présents et leur chef de chœur Anne Koppé. Un mini-concert de la chorale conclura la soirée.

* Conférence-débat : « être citoyen européen » - mardi 13 mai de 20h à 21h30 avec Laurent CAILLAUD et Adeline LABBE, enseignants de la « section européenne » au lycée Jean Moulin de Thouars, qui témoigneront de l'apport d'une telle option auprès des jeunes.

 

* Assemblée générale ordinaire de l'Université Citoyenne du Thouarsais - de 21h30 à 22h30. Venez nous rejoindre !

 

« On donne des clés, on ne dit pas ce qu’il faut penser ».

Pour en savoir plus :  https://universite-citoyenne-thouars.fr  ou rendez-vous salle Station T, rue Danton, à Thouars (Deux-Sèvres).

Contact :  Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Claire Marquis

Conférence : Alimentation et Paysages en Nouvelle-Aquitaine

L'Institut du Goût de Nouvelle-Aquitaine s'est fait une spécialité de la thématique "Alimentation et Paysages en Nouvelle-Aquitaine". Son ADN est de soutenir que chaque paysage soit le fruit du travail ou de l'entretien d'une agricultrice, d'un agriculteur. Ainsi nous défendons que chaque consommateur dans son acte d'achat a un impact sur notre environnement, notre agriculture et notre santé.

Pour aller dans ce sens, l'IGNA a organisé une première conférence à Loudun en novembre qui a été suivie d'une deuxième, le 28 novembre dernier en visio en partenariat avec la Région Nouvelle-Aquitaine. Elle s'est adressée à plus de 80 salariés du Conseil Région des 3 sites : Limoges, Poitiers et Bordeaux.

Conference IGNA Region 28.11.2024

Après une introduction de la personne en charge de ce format : Stéphanie, Laurent Le Chevallier a introduit l'intervention en rappelant l'importance de conserver la typicité et la variété des paysages nourriciers de notre région. Pour cette 2e conférence, l'IGNA avait invité Raphael Schirmer, enseignant-chercheur en géographie, spécialiste du vin et de l'alimentation, Responsable du Master ADRET (Alimentation Durable et Résilience Territoriale) à l’Université Bordeaux Montaigne. Il a partagé ses travaux et perspectives sur les liens entre alimentation, territoires et durabilité, avec des focus illustrés sur la richesse des paysages de Nouvelle-Aquitaine.

 Pour découvrir cette conférence, nous vous invitons à visionner la vidéo suivante : Alimentation et paysages en Nouvelle-Aquitaine.

Isabelle Péroche

Le Chapon : Une Tradition Gourmande des Fêtes de Fin d'Année

Le chapon, ce mets raffiné qui orne les tables des fêtes, incarne une tradition culinaire profondément ancrée dans l'art de vivre à la française. Élément phare des repas de Noël ou du Nouvel An, le chapon séduit par sa chaise tendre et savoureuse, son histoire riche et ses méthodes d'élevage spécifiques. Plongeons dans les secrets de cette tradition gourmande.

Deux événements mettront è l’honneur le chapon en Nouvelle-Aquitaine

Le chapon à Grignols : une fierté locale

La foire de Grignols, souvent accompagnée d'animations festives, est une vitrine de la qualité et de l'authenticité des productions locales. Les producteurs locaux, fiers de leur savoir-faire, proposent leurs volailles prêtes à cuire, souvent présentées avec des conseils sur la meilleure façon de les cuisiner pour en tirer le maximum de saveurs.

Brive-la-Gaillarde : capitale des fêtes gourmandes

À Brive-la-Gaillarde, la foire grasse est une véritable institution. Réputée dans toute la région, cette foire met en avant le chapon parmi d'autres mets de prestige, comme le foie gras ou les truffes

Ce marché gourmand est aussi une occasion unique de redécouvrir les liens entre gastronomie et terroir. Les chefs locaux, parfois présents sur place, n'hésitent pas à partager leurs astuces pour cuisiner le chapon de manière originale ou traditionnelle. L'ambiance chaleureuse de la foire, ponctuée par les discussions animées entre exposants et visiteurs, reflète l'esprit convivial et festif des fêtes de fin d’année.

Pour la préparation voir la vidéo avec les conseils du Chef Greg Holton