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Ce fut la centième édition de la Foire internationale de Bordeaux

Comment résumer en quelques lignes cette occasion unique et millésimée qui fut aussi une fête du goût dans toutes les acceptions de ce terme ? Goût de se retrouver ensemble, tous publics de tous âges rassemblés pour le plaisir de se retrouver, de découvrir, de s’informer et de participer. Il a suffi que le long ruban tricolore soit tranché puis découpé en morceaux par le ciseau qui circulait entre les mains des officiels pour que la manifestation commence et se déroule, du 13 au 21 mai, en une succession de célébrations journalières avec, pour apothéose, la nocturne du 17 mai dont le feu d’artifice s’est estompé en un étincelant bouquet ! Goût multiplié à l’infini de dégustations où notre Institut a pris sa part, fidèle à ses principes éducatifs partagés en toute convivialité avec expérimentations à l’appui et références à la gastronomie régionale. Goût de s’informer d’un stand à l’autre et de dialoguer avec celles et ceux qui cultivent la patience d’expliquer et de faire comprendre. Goût de jouer une partition commune, au rythme des défilés, des bandas et des sambas, des danses et des chants, ceci afin de mieux répondre ensemble à l’acuité des problèmes contemporains. Goût de faire participer les plus jeunes sous des formes ludiques qu’ils n’oublieront pas : il suffit de les regarder avec leurs sacs à dos, leurs doigts levés pour répondre aux questions, d’observer leurs mimiques, leurs bousculades et leurs rires, pour être assurés de leur curiosité. Mais ils savent aussi, sérieusement, s’approcher des animaux et prendre du temps à les observer, parfois les caresser. Finalement, si ces foires n’existaient pas, il faudrait les inventer…Mais d’autres y ont pensé avant nous depuis très très longtemps, à l’aube de l’humanité.

Anne Marie Cocula.