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La troisième édition du concours des chefs de cuisine…

La troisième édition du concours des chefs de cuisine…
 
D’abord, quelques chiffres. Celui d’une date symbolique, le 24 juin, choisie pour la célébration du solstice et venue du fond des âges. Et celui d’une troisième édition du concours des chefs et équipiers de cuisine, après le lycée Jean Capelle de Bergerac et le lycée de l’Atlantique à Royan. Soit huit équipes composées de trois personnes dont le nombre total, 24, rejoint la date du 24 juin. Parmi eux, trois jeunes apprenants mêlés à des collègues plus expérimentés. Ajoutons un cadre ombragé de platanes à l’entrée d’un lycée habitué à ces manifestations et dont l’hospitalité est à la hauteur des enjeux de cette belle et chaude journée : le lycée Kyoto de Poitiers avec ses lycéennes et lycéens accueillants et souriants. Saluons pour la troisième édition la mise en valeur des ambitions de l’IGNA et de son partenariat avec le service de l’éducation de la Région Nouvelle-Aquitaine en présence de son vice-président et de toutes celles et ceux qui œuvrent pour l’organisation et la réalisation de menus qui révèlent le rôle, la responsabilité et le talent des personnels de restauration. Chaque denrée, chaque produit, issus de la Région, sont traités avec le soin et le respect qu’ils méritent en référence à leur culture et à leur production. Ils sont présents dans les menus mais aussi dans les lots remis en récompense par l’IGNA aux équipes qui se sont lancées ou relancées dans la belle aventure du concours. Enfin, innovation majeure de cette troisième édition, les spectateurs ont eu le privilège de voir se dérouler sur écran le ballet des participantes et participants, suivi de la dégustation des membres du jury concentrés sur le défilé minuté des plats et des desserts, tous photographiés, donc immortalisés. Avant ce dernier acte, prélude à la distribution des prix, nous avons découvert, en direct, la scénographie des cuisinières et des cuisiniers, la blancheur de leurs toques et de leurs tenues, préservées par de noirs tabliers, la rapidité et la précision de leurs gestes, la tension de leurs regards fixés sur le contenu de casseroles étincelantes exposées à la chaleur des fourneaux. Même sans y goûter, nous avons dégusté leurs plats !
Belle chance pour l’IGNA et sa volonté constante de diffuser recettes et bonnes pratiques au service d’une jeunesse à bonne école du bien manger !
Anne Marie Cocula