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Légumerie/conserverie Coopérative du Born

La légumerie / conserverie COOPERATIVE DU BORN est une réponse concrète aux besoins exprimés par les agriculteurs locaux et les collectivités. C’est un outil indispensable pour favoriser les circuits courts et le développement d’une alimentation saine et respectueuse de l’environnement. 

LA COOPERATIVE DU BORN est un laboratoire de transformation de denrées agricoles en produits de 2ème (conserves), 4ème et 5ème gammes.

Ces produits approvisionneront les cantines scolaires du territoire ainsi que les commerces de bouche.

LA COOPÉRATIVE DU BORN est un laboratoire de transformation de denrées agricoles en produits de 2ème, 4ème et 5ème gamme. Ces produits approvisionneront ensuite les cantines scolaires du territoire ainsi que les commerces de bouche.

Les enjeux derrière cet outil sont majeurs :

  • Assurer un revenu décent aux agriculteurs ;
  • Relocaliser la valeur ajoutée ;
  • Créer des emplois locaux à destination des publics vulnérables.

Le produit et/ou le service :

adobestock 122648895Fruits, légumes, légumineuses ... dès l’instant que le producteur est en agriculture biologique et se trouve dans un périmètre de 80km autour de Saint-Julien-en-Born (ou en Région Nouvelle-Aquitaine si la production ultra locale ne répond pas à nos besoins en termes de quantité), il pourra devenir fournisseur de la conserverie/légumerie du Born. Les clients (privés comme publics) passent commande des produits souhaités puis la Coopérative effectuera leur livraison (service logistique internalisé).

La légumerie possèdera quatre gammes différentes :

  • Les légumes ayant bénéficié d’une transformation sommaire (brossés, lavés, épluchés) (1ère gamme)
  • Les légumes cuisinés, mis en conserves, stérilisés, pasteurisés (2ème gamme)
  • Légumes crus, coupés, prêts à l’emploi : 4ème gamme
  • Légumes coupés, prêts à l’emploi, cuits : 5ème gamme

Grâce à ce système de coopératives, les producteurs sont rémunérés à hauteur de leurs ventes ! Un système équilibré qui permet de satisfaire les producteurs et les consommateurs... Le combo parfait pour consommer bio et local ! Qui plus est, la distance géographique limitée entre les producteurs et les consommateurs permet de réduire les transports et la logistique et donc l’empreinte carbone.

Le marché 

Le marché ciblé est composé de

  • La restauration collective publique : établissements scolaires, les établissements d’accueil d’enfants et les établissements relevant de l’administration et des secteurs de la santé, du médico-social, de l’armée. Le Pays Landes Nature Côte d'Argent (PLNCA) compte 2 cuisines centrales, 21 établissements scolaires, 51 salariés dédiés à la restauration collective. Soit 6264 repas servis par jour.
  • La restauration collective privée : restauration d'entreprise notamment la restauration commerciale avec un énorme potentiel en haute saison (La Coopérative du Born se situe géographiquement en zone littorale)
  • La petite et moyenne distribution, notamment pour la commercialisation de notre gamme de conserves coopératives.

La loi pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et une alimentation saine et durable dite Egalim est un facteur clé de réussite pour le projet.

Par cette loi adoptée le 2 octobre 2018, le législateur a répondu à une demande de plus en plus prégnante de la société pour une reconnexion avec la production agricole locale ainsi qu’à une préoccupation sur la qualité des produits. Une des nouvelles dispositions législatives exige en effet 50% de produits durables ou sous signes d'origine et de qualité (dont des produits bio) dans la restauration collective publique depuis le 1er janvier 2022. La demande des consommateurs, soutenue par cette mesure, conduit ainsi les gestionnaires de cuisines centrales et de cantines scolaires à s’intéresser de plus près aux produits entrant dans la composition des repas servis.

Les collectivités sont ainsi en recherche d’un meilleur contrôle de l’approvisionnement de leur restauration.

La gestion de l’approvisionnement par les collectivités est néanmoins contrainte par le protocole de manipulation et de décontamination des produits terreux dans les cuisines collectives, par le temps de préparation des denrées brutes et donc son coût et par la multiplicité des commandes qu’entraînent des liens directs avec les producteurs.

Le projet permet une mutualisation du matériel et du coût de transformation des légumes et dégage les collectivités des contraintes logistiques liées à leur préparation avant emploi.

Les légumeries offrent également aux collectivités un interlocuteur unique pour un ensemble de denrées et limitent ainsi le nombre de commandes à effectuer par le gestionnaire. Cette simplification peut être un facteur décisif pour une collectivité dans un passage à une gestion en régie de la restauration et/ou à un approvisionnement par des produits locaux.

Les marchés publics ne constituent pas un frein à la commercialisation des produits auprès de la restauration collective. Les marchés publics, par l’engagement contractuel qu’il permet entre la légumerie et la collectivité, sont davantage perçus comme un outil de sécurisation de l’activité et de planification de l’approvisionnement. Dès lors qu’une collectivité est portée par une volonté de s’approvisionner en produits frais, l’allotissement et les cahiers des charges du marché semblent rédigés de façon adaptée à l’offre proposée par les légumeries.

Laboratoire de transformation

Le laboratoire se situera dans une petite zone artisanale à l’écart du bourg de Saint Julien en Born au lieu-dit ‘La Gravière’ (proche du quartier de la Lette), en bordure de la route du Sable blanc dans un environnement à la fois champêtre et forestier.

Informations : https://www.cooperative-du-born.org/