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Novembre, mois des fêtes de terroir

Fin octobre-début novembre, voilà que nous arrive déjà dans les boîtes aux lettres les magazines de jouets. Alors que les enfants pensent déjà aux cadeaux de Noël, les adultes commencent eux à réfléchir aux produits qui seront servis sur leurs tables. Et tout sera fait pour les y aider car les salons du terroir vont se multiplier en novembre et décembre pour nous permettre de trouver produits et cadeaux locaux.

Focus sur 3 évènements du nord de la région, (choix du scribe) visitons ensemble deux évènements à Poitiers et un à Angoulême...

A Poitiers, « la Ferme s’invite » et le « Salon de la Gastronomie »

La ferme sinviteCôté champ et côté assiette, ces deux évènements sont organisés deux week-ends de suite et permettent de s’informer et de se régaler.

Avec la Ferme s’invite, « bonjour, veaux, vaches, volailles, agneaux, chevaux, baudets du Poitou, et tant d’autres... ».

Pour sa 51e année, la manifestation se déroulera du 10 au 12 novembre au parc des expositions de Poitiers (Arènes et Hall B). 3 journées de fête, mais pas que…

Le vendredi journée à destination des scolaires de la Ville, près de 50 classes sont invitées chaque année pour découvrir le métier d’agriculteur et participer aux ateliers de la ferme pédagogique.

Le samedi et dimanche, journée grand public avec au programme, mise en valeur de près de 500 animaux dans des parcs, concours d’animaux, récompense d’éleveurs, vente de produits issus du réseau Bienvenue à la Ferme de la Vienne, restauration sur place « à la bonne franquette ».

Les organisateurs ont également souhaité organiser sur l’évènement, un job-dating pour développer un canal de recrutement direct, dans le cadre de l’opération « J’ose l’agriculture ».

Un nouveau record sera peut-être battu cette année, en effet, l’an dernier la manifestation avait rassemblé plus de 35 000 visiteurs.

Plus d’informations en suivant ce lien : www.lafermesinvite.com

Le Salon de la Gastronomie, organisé au parc des expositions de Poitiers (Hall A).

Il se déroulera les 18 et 19 novembre. L’occasion de faire le plein de cadeaux locaux avec ses 100 exposants : savons, huiles essentielles, artisanat local, fromages de chèvre du Poitou-Charentes, confitures, bières, foies gras, charcuteries landaises, vins du Haut-Poitou, de Saumur… et tant d’autres régalades.

De nombreuses animations culinaires se dérouleront sur la grande scène. Elles seront présentées par des chefs locaux de restaurants, notamment des « Toqués du Poitou » et de restauration collective (scolaire, universitaire, hospitalière). Un programme riche mettra en valeur des produits de terroir, dans des ateliers sommellerie, pâtisserie, animés par les écoles professionnelles de restauration.

https://www.parcexpo-grandpoitiers.fr/evenement/salon-de-la-gastronomie/

A Angoulême, Les Gastronomades

projet affiche gastronomades 2023 dessin martin veyronMonument de la ville, le fameux salon des Gastronomades, existe depuis 29 ans. Ce salon a la bougeotte… Autrefois organisé dans le centre-ville sous des « bulles » (en référence au lien qu’Angoulême entretient avec la bande dessinée), il est désormais piloté depuis le parc des expositions, à l’espace Carat. Pourtant depuis 3 ans, des temps forts sont proposés dans le cœur de la ville en amont du salon des producteurs, qui se tiendra, lui, du 24 au 26 novembre. Il sera possible d’y faire ses emplettes auprès des très nombreux producteurs présents et notamment des lauréats du Concours des Saveurs...

Les consommateurs pourront également participer à des ateliers, ceux de la chambre d’agriculture de Charente, des associations du réseau de maraîchage du Grand Angoulême, de la filière Pineau des Charentes, et tant d’autres.

 

Une grande scène mettra en valeur de nombreux produits d’exception au travers des concours de jeunes (sommellerie, cuisine), mais également des démonstrations culinaires animées par les Disciples d’Escoffier du Grand Sud-Ouest, et des restaurateurs venus des 4 coins de la Charente.

Et si le cœur vous en dit, participez à 2 nouveautés : le 1er concours de pâtissier amateur, et, le dîner de gala au profit d’une association caritative.

Pour plus d’informations : https://www.gastronomades.fr/ - programme bientôt disponible.

Par ces lignes, nous avons visité quelques évènements de la région, mais n’hésitez pas, habitants d’ici ou d’ailleurs à pousser la porte et participer à quelques-unes de ces manifestations qui seront proposées à proximité de chez vous.

Isabelle Peroche

Lu/Repéré pour vous

Recette Salmis de palombe

Recette du salmis de palombe de Josette Gaye *, d'Escoussans (Entre-deux-Mers) extraite du livre "Dictionnaire de la palombe" de Jacques Gaye, Jacques Luquet, Pierre Verdet (Editions Sud Ouest 2009)

Josette Gaye est la mère de Jacques Gaye, paloumayre à Escoussans ///

Dans une coquelle (cocotte en fonte), faire revenir dans de l'huile des échalotes, des carottes coupées en rondelles, du jambon de Bayonne, du lard coupé en petits morceaux, des champignons de couche et des petits oignons ; ajouter quelques feuilles de laurier ; saler ; poivrer. /

                               Dans une poêle, faire revenir dans de l'huile 3 ou 4 palombes entières et ficelées ; saler ; poivrer. /

Faire chauffer dans une casserole 750 millilitres de vin rouge de Bordeaux avec 50 millilitres d'armagnac ;

Laisser brûler l'alcool jusqu'à ce que les flammes diminuent ;

Verser sur les palombes qui sont alors dans une autre casserole. /

Laisser tremper les palombes quelques minutes ; transvaser le tout dans la coquelle. Faire cuire à feu doux pendant deux heures. /

Servir les palombes découpées par moitié sur des tranches de pain grillé et aillé. /

Remarques : Préparer le salmis la veille du jour du repas ; le faire mijoter pendant une heure, juste avant de le servir. Le même vin qui a été utilisé pour préparer le salmis sera servi à table. /

Vins rouges pour un accord gourmand : Bordeaux rouge, Saint-Émilion grand cru, Pessac Léognan.

 

Les différentes chasses

Les différentes chasses de la palombe (d'après le livre "La Palombe, la connaître et la chasser" de Daniel Testet et Jacques Gaye, paru chez l'éditeur "cairn" en 2019) : - les chasses aux filets : pantières (filets verticaux) des Pyrénées-Atlantiques et pantes (filets horizontaux) dans 5 départements : Gers, Gironde, Landes, Lot-et-Garonne, Pyrénées-Atlantiques) / - les chasses au fusil : le tir au vol (à l'affût à partir du sol et à l'affût sur un pylône) ; le tir au posé (en cabane : palombière ou rouquetière) ; le tir à l'affût (en période d'hivernage de la palombe)

Lu/Repéré pour vous

Le Boudindon : Une belle histoire à Varaignes

Chaque année, le 11 novembre, la petite commune de Varaignes en Dordogne s'anime d'une atmosphère particulière lors de la traditionnelle "Foire aux Dindons." Cet événement pittoresque est un hommage à la volaille noble qu'est le dindon, symbole de la région du Périgord.

Pourquoi le Dindon à Varaignes ?

La foire aux Dindons de cette localité du Périgord Vert remonte aux temps du bon Roi Henry IV. On y venait des Charentes, du Limousin et d’ailleurs pour acheter toutes sortes d’animaux. Le 11 novembre 1589, une charrette à bœufs partait du Périgord chargée de magnifiques dindons vers le Château de Pau. Cadeau du Seigneur de Varaignes au nouveau Roi de France Henri IV. Ainsi naquit le 1er marché aux dindons et autres animaux qui se perpétua d’année en année jusqu’à aujourd’hui et dont nous sommes, nous, Confrérie du Grand Ordre International des Dindons du Périgord, les garants de cette authentique tradition.

Histoire du boudindon

eleves fabriquant boudindon

 

La confrérie de l'Ordre International des Dindons du Périgord a décidé de donner une dimension gastronomique à cette foire en imaginant une recette qui mettrait en valeur cette noble volaille. C'est ainsi qu'une rencontre entre une confrérie bien ancrée dans la tradition et un lycée professionnel des Terres Rouges de Civray dans la Vienne a vu le jour.

Le Lycée professionnel Les Terres Rouges, comme de nombreux établissements en France, a été touché par la réforme du CAP et du baccalauréat, qui a imposé un nouveau défi aux élèves en formation de cuisine. Désormais, ils doivent réaliser un chef-d'œuvre culinaire avec des denrées périssables au cours de leurs deux années de formation. C'est là que l'opportunité de collaborer avec la confrérie des Dindons du Périgord est entrée en scène.

 

 

La confrérie, animée par la passion de faire perdurer la tradition de la foire aux dindons et d'innover dans la cuisine du terroir, s'est rapprochée des élèves de première année en CAP cuisine du lycée professionnel Les Terres Rouges. Elle a émis le défi de créer une recette qui incarnerait l'esprit du Périgord à travers la délicate viande de dindon. La rencontre entre les membres de la confrérie et les jeunes chefs en herbe a été riche en partage et en enseignements.

Les élèves ont relevé le défi avec enthousiasme, puisant dans leur créativité et leurs connaissances acquises en cours. Après des semaines d'expérimentation en cuisine, ils ont présenté à la confrérie trois recettes uniques, chacune réinterprétant le dindon à sa manière. La dégustation qui s'en est suivie a été l'occasion d'apprécier la diversité des talents de ces jeunes cuisiniers.

Finalement, c'est la recette baptisée "Boudindon" qui a séduit les membres de la confrérie. Ce plat délicieux est une combinaison inventive du traditionnel boudin noir et du succulent dindon du Périgord. Les saveurs se mêlent harmonieusement pour offrir une expérience gustative inoubliable. Le "Boudindon" a su capturer l'essence même de la foire aux dindons tout en apportant une touche de modernité à la cuisine périgourdine. Le nom boudindon est maintenant une marque déposée et reconnue par l’Institut national de la protection industrielle (INPI).

Le succès du "Boudindon" a été tel qu'il est désormais devenu un incontournable de la Foire aux Dindons de Varaignes. Cette recette novatrice est désormais commercialisée uniquement le 11 novembre, en l'honneur de cette tradition ancestrale.

Qu’est-ce que le boudindon ?

Boudindon

 

 

 

 

 

Il s'agit d'un boudin blanc de chair de dindon, réalisé uniquement à base de cette viande (pas de porc) aromatisé et assaisonné d'épices et aromates.

Le boudindon fruit d’une belle histoire

La rencontre entre la Confrérie des Dindons du Périgord et le Lycée Professionnel Les Terres Rouges de Civray est l'exemple parfait de la façon dont la tradition peut se marier harmonieusement avec l'innovation. Cette collaboration a donné naissance à un plat emblématique qui honore la noblesse du dindon tout en témoignant du talent des jeunes chefs prometteurs. Elle rappelle également que, parfois, la meilleure façon de célébrer une tradition est de la réinventer.

Jean-Baptiste Casenave

Contact confrérie : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Lu/Repéré pour vous

Sains et Saufs : La Marque Qui Redonne Vie aux Produits Rejetés

Chaque année en France, un incroyable trésor de 10 millions de tonnes de produits alimentaires est jeté, perdu donc gaspillé. Cette somme monumentale représente une valeur commerciale estimée à 16 milliards d'euros. Face à ce constat alarmant, le gouvernement français a pris des mesures audacieuses pour lutter contre ce gaspillage massif en adoptant la loi anti-gaspillage alimentaire. Cette loi renforce la lutte contre le gaspillage alimentaire en rehaussant ses objectifs. Les secteurs de la distribution alimentaire et de la restauration collective (supermarchés, cantines…) devront réduire le gaspillage alimentaire de 50 % par rapport au niveau de 2015 et cela d’ici 2025. Les secteurs qui produisent ou transforment des denrées alimentaires ainsi que la restauration commerciale devront également réduire de 50 % leur gaspillage alimentaire par rapport au niveau de 2015 et cela d’ici 2030.

Cette loi vise à résoudre le problème des fruits et légumes en surproduction, mal calibrés ou simplement "moins esthétiques". Plutôt que de les laisser pourrir dans des décharges, la question se pose : doit-on les jeter ou leur donner une seconde vie ? L'entreprise innovante "Les Bonnes Choses", basée à Blanquefort, depuis 2016, a pris cette question à bras-le-corps et apporte une réponse inspirante.

Logo Sains et saufs« L'objectif de l'entreprise "Les Bonnes Choses" est de transformer entre 100 et 120 tonnes de ces produits chaque année » rappelle Grégory Marsault directeur opérationnel de l’entreprise. Cette initiative audacieuse est une étape cruciale vers la réduction du gaspillage alimentaire en France. En effet, au lieu de laisser ces produits de qualité être gaspillés, ils sont soigneusement transformés en délicieuses créations sous la marque "Sains et saufs". Cela signifie que ces fruits et légumes, qui autrement auraient été condamnés à la poubelle, trouveront une nouvelle vie dans nos assiettes.

 

Ce n'est pas seulement un gain pour l'environnement, mais aussi pour notre économie. En transformant ces produits, "Les Bonnes Choses" crée de la valeur ajoutée, soutient les agriculteurs locaux et offre aux consommateurs une alternative saine et délicieuse. Leur engagement envers la réduction du gaspillage alimentaire est exemplaire, montrant que l'entreprise peut aller de pair avec la durabilité.

Mais l'histoire de "Les Bonnes Choses" ne s'arrête pas là. L’entreprise offre également aux producteurs la possibilité de transformer leurs propres produits sous une étiquette personnalisée. Cette initiative encourage une collaboration encore plus étroite entre les agriculteurs et les transformateurs, renforçant ainsi la chaîne alimentaire locale et réduisant les pertes tout au long du processus.

En somme, la loi anti-gaspillage alimentaire en France et le rôle des entreprises telles que "Les Bonnes Choses" montrent que la lutte contre le gaspillage alimentaire est un effort collectif qui peut être couronné de succès. Il est temps de reconnaître que chaque fruit et légume imparfait mérite une seconde chance, et que ces efforts conjugués peuvent non seulement réduire les pertes alimentaires, mais aussi créer un avenir plus durable pour nous tous. Alors, la prochaine fois que vous dégusterez un produit "Sains et saufs", rappelez-vous que derrière chaque bouchée se cache une histoire de résilience, de durabilité, et de bonnes choses à venir.

Exemples de produits

       Smootie Kiwi              Preparation fruit fraises

                      Smoothie Kiwi                                                Préparation fruits fraises

Jean-Baptiste Casenave

En savoir plus

Téléphone : 05 56 14 20 13

Mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

LTC Les Bonnes Choses, 23 rue de Fleurenne, 33290 BLANQUEFORT

Site internet : https://www.sainsetsaufs.fr/

Lu/Repéré pour vous

Porc cul noir du Limousin en 60 recettes

Terre d'artisanat, d'élevage et de créativité, le Limousin abrite en son cœur des produits de qualité appréciés dans le monde entier.
Au sein de paysages aux doux vallonnements, souvent près des châtaigneraies, se découvre un animal d'excellence aux qualités gustatives reconnues en cuisine, tout simplement un porc d'exception.

Livre le cul noir 1

Si le nom des cochons Culs Noirs du Limousin, dits de Saint-Yrieix, semble appartenir à un temps révolu, cette race porcine est pourtant l'illustration d'un renouveau agricole et gastronomique. Héritière de traditions d'élevage séculaires, l'histoire de ce cochon - qui a failli disparaître ! - est digne des plus grandes épopées...
Entre terroir et modernité culinaire, le porc Cul Noir se fait gourmand avec plus de 60 recettes du chef René Maury, Disciple d'Escoffier et référent de l’IGNA. Des plus simples aux plus atypiques, elles attestent des mille et une façons de rendre ce produit de la cuisine limousine aussi prestigieux qu'un diamant noir

Rene Maury

René Maury le chef

Jean-Baptiste Casenave 

Pour acheter le livre dans une librairie indépendante proche de chez vous : 

https://www.librairies-nouvelleaquitaine.com/livre/9782490623310-le-cul-noir-cuisiner-l-excellence-d-un-cochon-limousin-plus-de-60-recettes-rene-maury-jean-pierre-gourvest/

Lu/Repéré pour vous

Fête de la Citrouille à Chabrignac (Corrèze)

La fête de la citrouille à Chabrignac, une charmante commune corrézienne, est une célébration annuelle dédiée à cette cucurbitacée emblématique. Les festivités auront lieu chaque année les 21 et 22 octobre prochains, une période idéale pour mettre en avant la récolte abondante de citrouilles dans la région. Voici un aperçu de cette fête unique et pittoresque :

Fete citrouille 2023 Chabrignac 19

Production Locale de Citrouilles : La région de Chabrignac a une importante production de citrouilles. La qualité des sols et du climat de la région contribue à la saveur et à la robustesse des citrouilles locales.

Distribution des Graines : Une tradition intéressante à Chabrignac est la distribution de graines de citrouille aux habitants de la commune. Cette initiative encourage les résidents à participer activement à la production des citrouilles qui seront ensuite mises en vedette lors de la fête. Cela crée un sentiment de communauté et de fierté locale.

Animations pour Tous : La fête de la citrouille à Chabrignac propose une multitude d'animations pour les visiteurs de tous âges.

La fête de la citrouille à Chabrignac est un événement dont le succès ne se dément pas. C'est une belle occasion pour les habitants de se rassembler, de s'amuser et d'apprécier les délices de la citrouille sous toutes ses formes.

En savoir plus : https://www.tourismecorreze.com/fr/tourisme_detail/27eme_fete_de_la_citrouille.html

Jean-Baptiste Casenave

Lu/Repéré pour vous

Cailloux de Garonne : Noisettes torréfiées

Cailloux de Garonne

La Ferme des 3 soleils, située à Gontaud-de-Nogaret, produit les « Cailloux de Garonne », noisettes torréfiées de qualité supérieure. Cultivées dans le Lot-et-Garonne, elles sont un délice artisanal qui incarne le goût authentique de son terroir. Récoltées avec soin dans cette belle région, ces noisettes sont soigneusement décortiquées à la ferme pour offrir la commodité d'un accompagnement sain et savoureux des apéritifs. Leur torréfaction experte révèle des arômes riches et une texture croquante

Pourquoi cailloux de Garonne ?

il y a le ruisseau(la canaule)  qui passe entre les vergers de noisetiers qui se déversent dans la Garonne. En hiver l’eau est récupérée, avec autorisation, pour remplir les lacs collinaires qui irrigueront, par la suite, les vergers. Pour rendre hommage à l'eau, la ferme des 3 soleils a décidé de nommer ses noisettes torréfiées « Cailloux de Garonne » Le nom de la marque a été déposé à l’INPI.

Cailloux de Garonne

Crédit photos ©André Tesson

La ferme des 3 soleils produit les huiles de noisettes et d 'amandes. Pour l’huile d’amande nous en parlerons lors d’une prochaine lettre

La ferme produit un hectare du poivre de Sichuan

Merci à André Tesson pour la présentation de ses produits

En savoir plus

Ferme des 3 soleils

47400 Gontaud-de-Nogaret

Site Internet : https://fermedes3soleils.org/home/

Téléphone : 07 88 45 70 02

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Jean-Baptiste Casenave

Lu/Repéré pour vous

Biennale 2023 de Tulle : Boire et manger localement

Boire et manger localement

Histoires de terroirs

 

La deuxième Biennale européenne d’histoire locale sera consacrée à « Boire et manger localement. Histoires de terroirs ». Elle aura lieu à Tulle et en Corrèze, les 13, 14 et 15 octobre 2023.

Tulle Biennale 2023 recto webSi pendant des siècles nos sociétés ont vécu dans la hantise de la famine, nos interrogations actuelles concernent avant tout la qualité de notre alimentation considérée comme un art de vivre. Mais les conseils gastronomiques des chefs étoilés, l’offre époustouflante d’ingrédients ou les messages des gourous de la nutrition se mêlent désormais aux questions sur les liens entre alimentation et réchauffement climatique ou sur le développement d’une agriculture de proximité.

Les interrogations, voire les conflits que ces questions suscitent ont envahi notre quotidien. Pour répondre à nos curiosités ou nourrir nos réflexions, la deuxième Biennale européenne d’histoire locale affrontera ces questions sans simplification ni positions partisanes. Elle parcourra, du champ à la table, la longue histoire des cultures alimentaires régionales d’une vaste Europe ouverte sur le monde. Elle le fera avec des tables rondes, des conférences, des rencontres, des dégustations… Historiens et chercheurs dialogueront avec des producteurs, des chefs cuisiniers, des consommateurs, des écrivains, des acteurs de la société civile et des politiques.

 

 

Pour plus d’informations : https://www.biennale-tulle.fr/

 

Lu/Repéré pour vous

"Aux Prés des Cuisiniers" : Votre partenaire pour une restauration collective locale et de qualité en Gironde

"Aux Prés des Cuisiniers" : Votre partenaire pour une restauration collective locale et de qualité en Gironde

enfants. pngSimplifiez votre approvisionnement local en restauration collective grâce à Aux Prés des Cuisiniers. Cette association, créée en 2020 à l’initiative de la Chambre d’Agriculture de la Gironde, avec le soutien de la Région Nouvelle-Aquitaine et du Département de la Gironde, met en relation les producteurs locaux avec les acteurs de la restauration collective. Elle offre ainsi aux collectivités une solution clé en main pour consommer local et durable.

Si vous êtes une collectivité, voici plusieurs avantages à rejoindre l’association :

    • Gagner du temps dans la recherche de vos fournisseurs ;
    • Atteignez les objectifs de la loi EGAlim ;
    • Soutenez l’économie de votre territoire ;
    • Répondez à la demande de vos administrés ;
    • Cuisinez des produits frais et de qualité ;

Aux Prés des Cuisiniers vous accompagne dans cette transition vers une restauration collective locale et durable.

Pour plus d’informations, contactez la coordinatrice

Sophie Thibon 

Téléphone : 07 88 41 62 90 

Mail : auCette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Partenaires de l'association:

  • Région Nouvelle-Aquitaine
  • Préfecture de Nouvelle-Aquitaine
  • Département de la Gironde
  • Chambre d'Agriculture de la Gironde
  • Eau Grand Sud-Ouest
  • Fondation Avril

 

La Cabane de Marou: Producteurs de châtaignes en Périgord

La châtaigne est une composante importante de la culture gastronomique du Périgord, connue pour sa richesse en produits alimentaires de qualité.

Origine de la culture de la châtaigne dans le Périgord

 

 

La culture de la châtaigne dans le Périgord remonte à plusieurs siècles. Les premières traces de châtaigneraies dans la région datent du Moyen Âge. Les châtaigniers ont été plantés en raison de leur adaptabilité aux sols acides et aux conditions climatiques du Périgord. Ils étaient également appréciés pour leur capacité à produire une récolte abondante, ce qui en faisait une ressource alimentaire importante pour les habitants de la région.

 

 

Produits dérivés de la châtaigne dans le Périgord L

a châtaigne est utilisée dans de nombreuses préparations culinaires du Périgord, et elle donne naissance à divers produits délicieux. Voici quelques-uns des produits phares issus de la châtaigne dans cette région :

    • La farine de châtaigne : La châtaigne est séchée puis réduite en poudre pour produire de la farine de châtaigne. Cette farine est sans gluten et peut être utilisée dans la préparation de pains, de gâteaux et d'autres produits de boulangerie.
    • La crème de châtaigne : La crème de châtaigne est une préparation sucrée à base de châtaignes cuites et sucrées. Elle est souvent utilisée comme garniture pour les crêpes, les tartines ou comme ingrédient pour la pâtisserie.
    • La confiture de châtaigne : La confiture de châtaigne est une spécialité sucrée du Périgord. Elle est fabriquée à partir de châtaignes cuites avec du sucre pour obtenir une délicieuse confiture à la saveur riche et douce.
    • Les marrons glacés : Les marrons glacés sont des châtaignes confites dans un sirop de sucre pour créer une friandise sucrée et croquante.
    • La soupe de châtaigne : La châtaigne est également utilisée pour préparer des soupes crémeuses, parfois associées à d'autres ingrédients comme les cèpes, pour créer des plats d'hiver réconfortants.

Les pâtisseries à base de châtaigne : Le Périgord propose une variété de pâtisseries à base de châtaigne, notamment des tartes, des gâteaux, et des biscuits.

En résumé, la châtaigne est un ingrédient emblématique du Périgord, et son utilisation dans la cuisine de la région a donné naissance à une gamme de produits délicieux. Ces produits font partie intégrante de la culture culinaire locale et sont très appréciés des habitants et des visiteurs de la région.

Site Remarquable du Goût 

Le label "Site Remarquable du Goût" est une reconnaissance attribuée en France aux endroits qui sont particulièrement renommés pour la qualité de leurs produits alimentaires, leur histoire gastronomique et leur engagement envers la préservation de traditions culinaires locales. L'un de ces sites remarquables du goût a été dédié à la châtaigne à Villefranche-du-Périgord commune de la Dordogne.

Le Site Remarquable du Goût de la Châtaigne de Villefranche-du-Périgord met en avant plusieurs éléments clés :

    • La tradition de la châtaigne : Villefranche-du-Périgord est située au cœur d'une région riche en châtaigniers. La tradition de la culture de la châtaigne y est profondément enracinée depuis des siècles, et la commune est fière de préserver et de promouvoir cette tradition.
    • La qualité des produits : Le label "Site Remarquable du Goût" est décerné aux endroits qui produisent des produits alimentaires exceptionnels, et c'est certainement le cas pour les châtaignes de Villefranche-du-Périgord. Les châtaignes de la région sont réputées pour leur saveur délicieuse et leur qualité.
    • La diversité des produits dérivés : En plus des châtaignes fraîches, Villefranche-du-Périgord propose une gamme de produits dérivés de la châtaigne, tels que la farine de châtaigne, la crème de marrons, les marrons glacés, les confitures, les liqueurs, et bien d'autres. Ces produits sont préparés avec soin en utilisant les châtaignes locales.
    • Les événements et les festivals : Villefranche-du-Périgord organise régulièrement des événements et des festivals dédiés à la châtaigne. Ces manifestations mettent en lumière l'importance de la châtaigne dans la culture locale et offrent aux visiteurs l'occasion de déguster ces délicieux produits.
    • La préservation des savoir-faire : Le label "Site Remarquable du Goût" valorise également la préservation des savoir-faire traditionnels liés à la production alimentaire. À Villefranche-du-Périgord, les méthodes de culture et de transformation de la châtaigne sont transmises de génération en génération.

En résumé, le Site Remarquable du Goût de la Châtaigne de Villefranche-du-Périgord est une reconnaissance de l'importance de la châtaigne dans cette région du Périgord. Il met en avant la qualité des produits, la tradition culinaire, les événements locaux et l'engagement envers la préservation des savoir-faire. Si vous avez l'occasion de visiter Villefranche-du-Périgord, vous pourrez découvrir et déguster une grande variété de produits à base de châtaigne de qualité exceptionnelle, tout en vous imprégnant de l'histoire et de la culture locales.

La Cabane de Marou

Martine et Yves AmiguetDans les années 1990, mon mari Yves Amiguet vendait bon an mal an 1 à 2 tonnes de châtaignes en vrac au grossiste local. Un jour du mois d’octobre vers la fin de la saison, les châtaignes lui ont été payées 0,50 centime de franc le kilo, une misère, alors qu’elles étaient d’excellente qualité cette année-là. Yves s’est fâché et a commencé à réfléchir à la façon de revaloriser sa production.

Dans un premier temps, il a entrepris de nettoyer les vergers existants, couper les branches mortes, notamment. Ensuite, il a greffé de nouvelles variétés qui promettaient de plus gros fruits, il a planté également, pour arriver finalement à 8 ha de châtaigniers.

En 1998, l’exploitation est passée en agriculture biologique.

La production de châtaignes a augmenté petit à petit, au fur et à mesure que les arbres grossissaient et produisaient plus. Aujourd’hui, elle est de 15 tonnes environ.

Au début, Yves commercialisait sa production dans le circuit bio en l’état. Puis l’idée a germé de s’essayer à la transformation. Il a commencé avec des marrons grillés parce qu’il le faisait déjà pour s’amuser à la fête de la châtaigne de Villefranche du Périgord. Au lieu de les vendre en cornets, nous avons enlevé tous les morceaux de peaux restants, nous avons mis les marrons bien nettoyés en bocaux et stérilisés. J’ai imaginé une étiquette à coller sur le bocal, et c’était parti !

Ensuite, sont apparues les confitures de châtaignes et crèmes de marrons, les marrons pelés au naturel pour mettre autour de la dinde à Noël, le velouté d’Automne (soupe marron-potiron).

Nous avons construit un petit laboratoire de transformation sur l’exploitation, une chambre de congélation pour conserver les marrons à transformer.

Depuis 2007, Yves est parti à la retraite ; l’exploitation est passée au nom de son épouse Martine, mais c’est toujours lui qui fabrique au laboratoire, c’est lui qui, infatigable, part livrer les boutiques. Martine colle les étiquettes sur les pots, prépare les commandes, et assure la gestion administrative.

Dans les années 2010, la cabane de Marou a diversifié les cultures par un peu de maraîchage, tomates, courges par exemple, que Yves transforme en veloutés ou ratatouille.

Dans la ferme ont été plantés quelques arbres fruitiers, et les fruits sont transformés en confitures de prunes, de figues et des compotes de pommes…

Pour en revenir aux châtaignes, au moment de la récolte, 3 saisonniers assurent la récolte avec une machine. Dès que les fruits arrivent à la ferme, ils sont trempés dans un grand bac. Les fruits mauvais flottent et sont éliminés. Les bons sont expédiés dès le lendemain ou stockés en chambre froide.

Les fruits conservés pour être transformés doivent être pelés : une machine à feu enlève les 2 peaux à 80% mais ensuite, tous les fruits sont passés sur table : là, 2 ou 3 personnes finissent de bien les nettoyer, enlèvent les petits morceaux de peaux restants, ce qu’on appelle les tans pénétrants. Ces tans sont amers et doivent être ôtés pour conservés le bon goût du fruit.

La Cabane de Marou transforme environ 3 tonnes de châtaignes. La majorité des conserves sont certifiées en agriculture biologique. Les préparations sucrées sont allégées en sucre. Toutes les préparations sont garanties sans conservateur, sans colorant.

PLus de 40 références sont proposées et distribuées  dans plus de 30 boutiques, principalement en Dordogne, en circuit court et local.

Adresse: 

Martine AMIGUET

« Châtaignes – marrons - miel »

« Produits transformés à base de châtaignes et légumes de la ferme Marou»

F-24550 VILLEFRANCHE DU PERIGORD

Tel. 05 53 29 49 50 ou 06 07 70 97 21

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Lu/Repéré pour vous

"Savoureux Terroirs"

Exploration Gourmande : À la Découverte des Acteurs Culinaires de Nouvelle-Aquitaine

Plongez au cœur de la Nouvelle-Aquitaine et laissez vos papilles vous guider dans un voyage gastronomique captivant ! L'Institut du Goût de Nouvelle-Aquitaine (IGNA) lance un appel à tous les amoureux de la cuisine locale pour découvrir les trésors cachés de la région.

Avec la création de l'Antenne Régionale de la Fondation au Lait Cru, une nouvelle ère culinaire s'ouvre, dédiée à la valorisation des producteurs, éleveurs, artisans et conserveurs qui donnent vie à une variété exquise de fromages.

Faites partie de cette aventure savoureuse en participant à la constitution d'un observatoire unique. Notre mission première : révéler les héros méconnus qui transforment le lait en délicieux fromages. Du producteur fermier à l'artisan passionné qui a un savoir-faire unique, chaque maillon de la chaîne alimentaire raconte une histoire de tradition, de passion et de goût authentique.

Préparez-vous à rencontrer ces créateurs culinaires qui méritent d’être encouragés et valorisés. Nous les mettrons en valeur sous forme d’articles, vidéos et publications sur nos réseaux sociaux.

Nous vous invitons à vous lancer dans cette odyssée gustative et participez à l'épanouissement de l'observatoire des acteurs fromagers. Ensemble, façonnons l'avenir d'une région où le goût est roi et où les traditions culinaires sont célébrées avec ferveur.

Vous connaissez, un éleveur, producteur fermier, artisans, envoyez-nous les coordonnées à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

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La Pomme du Limousin, seule pomme en AOP

Le concept d’Appellation d’Origine Contrôlée (AOC), créé au début du XXe siècle, puis européanisé plus récemment en Appellation d’Origine Protégée (AOP) a donc déjà une longue histoire derrière lui.

Il récompense un vrai combat, mené par des filières de production agroalimentaire soucieuses de faire reconnaître non seulement leur origine géographique mais aussi les exigences qualitatives de leur cahier des charges.

Ainsi, la Pomme du Limousin a été certifiée AOC en 2005, puis AOP en 2007.

AOP Pomme Limousin LogoMais si l’on considère le présent, et surtout l’avenir, le cocktail “pomme“ + “AOP“, n’a jamais été aussi moderne, aussi actuel, et surtout, autant désiré par le plus grand nombre.

En effet, que veut-on aujourd’hui dans nos assiettes, à la maison, au restaurant, en déplacement, au bureau... ?

 

D’abord des produits sains, ayant un impact positif sur notre santé ; des produits dont on connaît l’origine, traçables, connectés au réel, à leurs producteurs ; des produits enracinés dans nos territoires, qui les vivifient en fixant de l’activité et des emplois non-délocalisables ; des produits “bien élevés“, dans le respect de notre environnement et de la biodiversité ; des produits bruts, à consommer tels quels, ou à transformer soi-même facilement ; des produits qui ont du goût, pour que se nourrir reste un plaisir ; des produits faciles à transporter, adaptés à des modes de vie nomades ; des produits accessibles à tous, qui font du bien à notre pouvoir d’achat.

Dans cette liste, l’AOP Pomme du Limousin coche toutes les cases.

Jamais une pomme autant chargée d’histoire, n’apparaît aux yeux de tous à l’évidence comme un objet de modernité et d’avenir.

 

Le succès de ce grand cru ?

Vergers de pommes en fleur

D’abord son terroir, le patrimoine centenaire des plateaux du haut Limousin. Le Limousin s’étend sur le nord-ouest du Massif central. C’est depuis longtemps une terre de pommes. La zone de production se situe entre 300 et 500 mètres d’altitude sur un socle cristallin. Ces conditions plus difficiles pour la culture du pommier limitent les rendements.

C’est au bénéfice d’un croquant incomparable et d’un goût sucré et gourmand, unique en France.

 

 Mais au terroir, il faut ajouter le savoir-faire, la passion des producteurs et leur recherche constante d’innovation. Ces femmes et ces hommes qui ont fait pour toujours le choix d’un engagement simple : répondre à une haute exigence gustative et environnementale, pour faire plaisir, faire du bien, et respecter la nature, qui est à la fois leur cadre et leur outil de travail.

Un fruit sain cultivé dans le respect de son environnement et de sa biodiversité

Chaque producteur de l’AOP Pomme du Limousin doit concilier deux exigences majeures.

D’une part, celle de la qualité, visuelle et gustative, afin de rester en phase avec les critères de l’AOP et de l’aval (distributeurs, consommateurs), ainsi qu’avec de légitimes attentes de valorisation.

D’autre part, celle du respect de l’environnement et de la biodiversité.

De ce point de vue, le producteur travaille autant avec la Société toute entière, laquelle exerce une certaine pression via ses attentes de consommation, qu’avec la nature et les aléas climatiques, qui sont autant source de destruction des cultures, que des leviers de protection et de production.

Produire en AOP est donc un chemin complexe, sur une étroite ligne de crête, en évolution permanente, au fil des innovations issues de la recherche agronomique, de l’évolution des solutions de protections des cultures, et des aléas météo.

Pourquoi la Pomme du Limousin AOP est-elle la seule à avoir cette distinction en France ?

C’est le terroir limousin qui fait toute la différence ! Afin de vous garantir une pomme aux qualités gustatives uniques et typiques, un cahier des charges AOP rythme toutes les étapes de la production, du verger à la station fruitière. Ainsi, un organisme extérieur est chargé de veiller au respect de nombreuses exigences.

Une zone de production délimitée par l’altitude des vergers (de 300 à 500 m) et la géologie (socle cristallin).

Des vergers implantés dans les communes où depuis longtemps déjà on a remarqué que les pommes cultivées ici étaient meilleures et se conservaient mieux.

Un savoir-faire développé tant par les coopératives fruitières (conservation, tri) que par les arboriculteurs limousins qui, pour tirer parti des handicaps naturels du terroir limousin (l’altitude et le climat rude limitant les rendements) ont fait le choix de la qualité par rapport à la quantité.

La variété GOLDEN installée en Limousin révèle des caractéristiques uniques : croquante, juteuse et subtilement équilibrée entre sucre et acidité.

L’AOP Pomme du Limousin en chiffres

  • 200 PRODUCTEURS
  • 2 300 HA de vergers
  • 80 000 Tonnes de pommes récoltées chaque année à la main et à maturité optimale
  • 100 communes
  • 4 Départements Corrèze, Creuse, Dordogne et Haute-Vienne

Petite histoire de la Pomme du Limousin

Le Limousin est une terre de pommes et ça ne date pas d’hier puisque ce sont les romains dans l’Antiquité qui y ont implanté les premiers pommiers en provenance du Moyen-Orient !

Ceux-ci ont tellement bien prospéré sur les terrains bien drainés des plateaux du Haut-Limousin que l’on retrouve la Pomme du Limousin dans certains écrits datant du XVIIIème siècle.

Dans les années 50, importées des États-Unis, les premières Golden s’épanouissent sur la terre fertile du Limousin, « pays des mille sources ». C’est ainsi que le Limousin voit mûrir dans ses vergers d’altitude une pomme aux qualités gustatives uniques et dotée d’une exceptionnelle conservation, ce qui fait d’elle une des pommes les plus présentes tout au long de l’année dans les étals.

En quelques 50 ans, ces particularités ont été reconnues et acclamées par les professionnels et les consommateurs puisqu’en 2005 la Pomme du Limousin s’est vu décerner l’AOC Appellation d’Origine Contrôlée).

C’est en 2007 qu’elle prend une dimension européenne en décrochant la certification AOP (Appellation d’Origine Protégée). Elle devient alors la seule pomme de France sous AOP.

 

Coopérative Limdor

Limdor logo 1LIMDOR est un groupement de producteurs, spécialiste de la pomme d’altitude en Limousin. Disposant d’un verger de 570 ha résolument tourné vers l’Agro-écologie, la coopérative et ses producteurs travaillent depuis 2016 en partenariat avec le Label Beefrienly. Plus de 2000 ruches sédentaires ont été mises en place au sein des vergers. Cette démarche fait l’objet d’un partenariat avec 5 apiculteurs qui ont la charge d’entretenir et d’exploiter les ruchers, ces derniers étant propriété de nos producteurs. Une miellerie collective a été aménagée et 2 salariés y assurent l’extraction du miel, son stockage et son conditionnement.

Les enjeux sont multiples :

    • Enjeu agronomique : optimiser la pollinisation des vergers
    • Enjeu environnemental : assurer la préservation des abeilles par des pratiques respectueuses des insectes pollinisateurs
    • Enjeu sociétal : démontrer que la cohabitation est possible entre les abeilles et notre arboriculture
    • Enjeu social : favoriser l’installation de plusieurs apiculteurs

Limdor

Station Fruitière
Za. de Bourdelas - 6 rue de la Pomme
87500 SAINT-YRIEIX-LA-PERCHE
Tél. 05.55.08.16.66
Fax 05.55.08.20.57

 

 

Lu/Repéré pour vous

SEPTEMBRE, LA PLEINE SAISON POUR CONSOMMER DU BAR...

Ce poisson fait partie des 10 espèces les plus consommées en France.

L'ami poisson a plusieurs vies... enfin il a surtout plusieurs noms. Il est dit "bar" dans le sud-ouest et « loup" ou « perche méditerranéenne » dans le sud-est. On parle aussi de bar européen, de bar franc, de louvine ou loubine, ...

Le Bar poisson

©crédit photo shutterstock

Un poisson aux caractéristiques multiples

Une grande variété de nom pour appeler ce poisson. Nom qui est pourtant d'origine germanique, 'bars' signifiant 'pointes', en référence au petit éventail d'épines qu'il a sur le dos.

En réalité le bar au sens générique recouvre plusieurs espèces, une dizaine dont les plus connus sont le bar commun, le bar moucheté ou tacheté.

Il vit dans les eaux côtières entre la surface et les 30 mètres de profondeur. Poisson sportif, il affectionne les eaux agitées. Jeune, il vit en bancs, mais perd sa sociabilité avec l’âge.

En période de reproduction, entre fin décembre et fin mars, il s’éloigne au large.

Les bars sont des prédateurs nocturnes, ils chassent et se nourrissent de petits poissons, de mollusques et de crustacés. Sur nos côtes, le bar peut atteindre 1 mètre de long et peut penser jusqu'à une dizaine de kilos.

Il est pêché principalement de septembre à décembre pour la pêche à la ligne.

A noter, que ce poisson marin peut parfois être pêché en eau douce car il remonte à l'intérieur des terres au travers les estuaires


Le focus filière en chiffres...

La région Nouvelle-Aquitaine a la plus grande ligne de côtes d'Europe avec ses 720 kms de côte Atlantique.

La pêche en région c'est 525 navires de pêche professionnel souvent de petits bateaux de pêche qui sortent à la journée. La filière représente quelques 1997 marins professionnels répartis sur les différents départements de la côte du nord au sud : Charente-Maritime, Gironde, Landes, Pyrénées-Atlantiques.

Si la région compte 12 ports de pêche majeurs, ce sont 5 criées qui sont situées dans nos départements, à savoir Arcachon, St Jean de Luz/Ciboure et 3 en Charente-Maritime (La Rochelle, La Cotinière et Royan).

Mais on y pense peu la filière pêche regroupe également les pêcheurs à pied professionnels, les éleveurs marins et les conchyliculteurs.

Pour en savoir plus, visionner la vidéo en suivant ce lien vers Youtube https://www.youtube.com/watch?v=5HjriUW5sms

Plus d'informations sur la filière : https://www.peche-nouvelleaquitaine.com/

Isabelle PEROCHE

 

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Un Groupe médical à l'IGNA

Le 14 avril 2023 s’est tenue, dans les locaux de l’hôtel de la région, une conférence " De la Marmite à la Médecine manger soigne … ou pas ? " Les intervenants étaient

Jean-François Narbonne Professeur honoraire écotoxicologue

Joël Ohayon, cardiologue

Albert Roche ancien président de l’Ordre des médecins de la Gironde

Patrick Thellier chef de service anesthésie et réanimation

Marwan Bakleh, animateur de la conférence, rappela une phrase attribuée à Hippocrate "Que ton alimentation soit ta meilleure médecine".

A la suite de cette conférence s’est créé, au sein de l’IGNA, un groupe médical.

L’orientation est de préserver et valoriser l’enseignement clinique en Nouvelle Aquitaine comme patrimoine.
La Faculté de Bordeaux a prodigué un enseignement clinique particulier, avec beaucoup de compagnonnages maîtres - élèves au lit des patients.

L’ouverture planétaire de cet enseignement est due à la mission de former les médecins d’ Outre-Mer, Santé Navale par son école regrettée…l’Afrique avec l’orientation maladies tropicales, (avec des services spécialisés comme ceux du Professeur Moretti et Professeur Le Bras), le Maghreb on a d’ailleurs bénéficié des professeurs de très haut niveau de la Faculté d’Alger.

Le musée de la Faculté de la place de la Victoire montre l’intérêt pour l’Indochine, la Cochinchine, la Chine, l’Océanie, la Polynésie et tous nos DOM TOM si chers à nos cœurs.

La Faculté porte le nom de Victor Ségalen, un breton, preuve de l’ouverture, parmi nos doyens il y eut un africain.

La finalité de l’IGNA médical est de préserver ce patrimoine immatériel.

Marwan Bakleh

La Fondation du lait cru a fait appel à notre groupe santé pour participer à un débat sur les bénéfices et les risques de la consommation de fromages, au lait cru en particulier. Jean-François Narbonne Professeur honoraire écotoxicologue et membre du Groupe santé de l'IGNA,participera à ce débat dans le cadre du Mondial du Fromage, le 12 septembre.

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