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SEPTEMBRE, LA PLEINE SAISON POUR CONSOMMER DU BAR...

Ce poisson fait partie des 10 espèces les plus consommées en France.

L'ami poisson a plusieurs vies... enfin il a surtout plusieurs noms. Il est dit "bar" dans le sud-ouest et « loup" ou « perche méditerranéenne » dans le sud-est. On parle aussi de bar européen, de bar franc, de louvine ou loubine,...

Le Bar poisson

©crédit photo shutterstock

Un poisson aux caractéristiques multiples

Une grande variété de nom pour appeler ce poisson. Nom qui est pourtant d'origine germanique, 'bars' signifiant 'pointes', en référence au petit éventail d'épines qu'il a sur le dos.

En réalité le bar au sens générique recouvre plusieurs espèces, une dizaine dont les plus connus sont le bar commun, le bar moucheté ou tacheté.

Il vit dans les eaux côtières entre la surface et les 30 mètres de profondeur. Poisson sportif, il affectionne les eaux agitées. Jeune, il vit en bancs, mais perd sa sociabilité avec l’âge.

En période de reproduction, entre fin décembre et fin mars, il s’éloigne au large.

Les bars sont des prédateurs nocturnes, ils chassent et se nourrissent de petits poissons, de mollusques et de crustacés. Sur nos côtes, le bar peut atteindre 1 mètre de long et peut penser jusqu'à une dizaine de kilos.

Il est pêché principalement de septembre à décembre pour la pêche à la ligne.

A noter, que ce poisson marin peut parfois être pêché en eau douce car il remonte à l'intérieur des terres au travers les estuaires


Le focus filière en chiffres...

La région Nouvelle-Aquitaine a la plus grande ligne de côtes d'Europe avec ses 720 kms de côte Atlantique.

La pêche en région c'est 525 navires de pêche professionnel souvent de petits bateaux de pêche qui sortent à la journée. La filière représente quelques 1997 marins professionnels répartis sur les différents départements de la côte du nord au sud : Charente-Maritime, Gironde, Landes, Pyrénées-Atlantiques.

Si la région compte 12 ports de pêche majeurs, ce sont 5 criées qui sont situées dans nos départements, à savoir Arcachon, St Jean de Luz/Ciboure et 3 en Charente-Maritime (La Rochelle, La Cotinière et Royan).

Mais on y pense peu la filière pêche regroupe également les pêcheurs à pied professionnels, les éleveurs marins et les conchyliculteurs.

Pour en savoir plus, visionner la vidéo en suivant ce lien vers Youtube https://www.youtube.com/watch?v=5HjriUW5sms

Plus d'informations sur la filière : https://www.peche-nouvelleaquitaine.com/

Isabelle PEROCHE

 

Terroir Surprise

Terroir Surprise est avant tout une invitation à la découverte du terroir culinaire de nos régions françaises.

Cette entreprise propose des coffrets gourmands de produits locaux régionaux haut de gamme pour les particuliers, mais aussi pour les entreprises.

Le concept pour les particuliers, repose sur des abonnements bimestriels qui permettent de recevoir tous les 2 mois 6 produits du terroir de qualité ainsi qu’une boisson artisanale.

Vallée des Aldudes : Portes ouvertes 14 au 16 octobre

Tous les deux ans, la vallée des Aldudes, composée des communes de Banca, Les Aldudes et Urepel, organise ses portes ouvertes. Elles auront lieu les 14, 15 et 16 octobre. Les habitants de la vallée (commerçants, artisans, paysans, élus, associations…)  se donnent à fond et sont fiers d’organiser un événement d’une telle envergure. Il y en a pour tous les goûts ! Tous ceux qui souhaitent la (re)découvrir et participer à une grande fête sont les bienvenus. L’objet de ces portes ouvertes est de fédérer ainsi les 1 000 habitants des 3 villages (Banca, Les Aldudes et Urepel) et ses 250 bénévoles autour d’un projet commun, festif, pédagogique et gourmand L'objectif est de mieux faire connaitre aux visiteurs cette authentique vallée du Pays Basque en promouvant ses ressources naturelles, ses produits locaux de qualité et ses savoir-faire, le tout dans un environnement accueillant et festif.

Xocolati : L'Épopée du Chocolat depuis les Aztèques jusqu'à nos Assiettes

Connaissez-vous le « xocolati » ?

Un peu d’histoire…

Le « xocolati », c’est une boisson épaisse que préparaient les Aztèques à partir des fèves de cacao, graines récoltées en abondance des cacaoyers présents en Amérique centrale et en Amérique du sud.

A l’époque, cette boisson amère était d’ailleurs souvent assaisonnée avec de la vanille, du piment et du « roucou » (fruit rouge contenant des graines issues du roucouyer, graines qui étaient réduites en poudre pour servir de poivre ou de colorant rouge).

Cette pâte découverte par le fameux Christophe Colomb lors de ses premières escapades au 15e et 16e siècle, était décrite dans des livres espagnols comme « un breuvage qui lorsqu’on en a bu, on peut voyager toute la journée sans fatigue et sans avoir besoin de nourriture ». 

Il fut finalement ramené en Espagne par Hernan Cortès.

Passionnées par cette préparation devenue « chocolat », toutes les cours d’Europe finissent par s'arracher ce produit : la France, l’Italie, l’Allemagne, l’Angleterre.

C’est avec Anne d’Autriche que le produit fait son entrée à Versailles. La « petite histoire » raconte d’ailleurs, que « quand elle était contrariée, elle n’hésitait pas à avaler plusieurs tasses de chocolat onctueux ».

Et Bayonne dans tout ça ?

C'est de par sa proximité avec l'Espagne et son statut de port international que Bayonne voit arriver dans ses rues le chocolat au travers des « faiseurs de chocolat ».

Ces voyageurs faisaient griller les fèves de cacao sur une plaque de tôle, puis brisaient les fèves en poudre. C'est alors qu'avec une « métate », pierre en forme de petit berceau chauffée sur un lit de braise, les « faiseurs de chocolat », roulaient la poudre à l'aide d'un rouleau de pierre ou métal pour la travailler jusqu’à obtenir une pâte.

Forêt noire revisitée par Héloïse Chateau

Forêt noire revisitée par Héloïse Chateau

Ils se déplaçaient ensuite pour vendre leurs productions chez les épiciers bayonnais qui les vendaient dans leurs magasins. C'est au 19e siècle que le chocolat de Bayonne est récompensé, divers prix reconnaissant ainsi la qualité du travail. Le chocolat était partout, pour exemple en 1854, on comptait 32 fabricants de chocolat à Bayonne. En 1945, 15 entreprises demeuraient à travailler ce produit, générant presque 250 emplois. Aujourd'hui des maisons historiques perdurent et contribuent à la renommée de cette tradition.

Le consommer...

Reconnue encore aujourd'hui pour ses vertus énergétiques, le chocolat noir voit sa consommation augmenter au fil des siècles, devenant objet de troc puis de commerce. Il est devenu rapidement un produit de consommation classique en France, envahissant notre quotidien, jusqu’à en consommer plus de 7kg par an et par personne.

Le chocolat est incontournable dans nos cuisines et sur nos tables. On le trouve bien évidemment en carré, en dessert (gâteau au chocolat, macaron, Opéra, coulis, Merveilleux, brownie, Forêt noire…), mais également en sauce par exemple pour accompagner une viande ou un produit de la mer.

Pourquoi pas donc tenter pour les fêtes de fin d’année : le gigot de chevreuil sauce au chocolat, agneau sauce mole, ou encore avec des langoustines servies chaudes, un foie gras de canard…

Des plats qui allient donc le chocolat avec des produits aux saveurs parfois fortes, relevées,... en tout cas avec du caractère.

Bien évidemment, le chocolat s’accompagne très bien de vin, mais lequel ? Sur un chocolat au lait préférez, un vin blanc type chardonnay, comme un vin du Haut-Poitou AOC, qui tranchera avec la rondeur du chocolat sans être trop vif.

Pour un chocolat noir, il vous faudra prendre en compte le taux de cacao, c’est lui qui déterminera le vin. Il est possible de partir d’un vin de Blaye Côtes de Bordeaux AOC, et d’aller vers un vin de Buzet AOC, fort en tanin, assez charpenté, pour l’utilisation d’un chocolat à forte teneur en cacao.

Amusez-vous avec le chocolat, il se prête à toutes les compositions. Et bonne dégustation !

Isabelle PEROCHE